
La cérémonie du Ballon d’Or 2025 bat son plein. La traditionnelle montée des marches sur le tapis rouge a débuté à 19h30, et déjà, les projecteurs sont braqués sur les potentiels lauréats. Mais avant la remise tant attendue du Ballon d’Or féminin et masculin, prévue entre 22h30 et 23h, les débats et les spéculations vont bon train. Qui de Ousmane Dembélé, Lamine Yamal, Achraf Hakimi ou Vitinha soulèvera le trophée doré ? Et surtout, la France obtiendra-t-elle enfin un sixième sacre dans l’histoire de la récompense ?
Une soirée sous tension
Le grand soir est arrivé. Ce lundi 22 septembre, le monde du football retient son souffle à l’occasion du Ballon d’Or 2025. La cérémonie, organisée dans l’écrin parisien habituel, n’a pas manqué de panache. Toutes les stars du ballon rond sont présentes… ou presque. Une absence a particulièrement fait jaser : celle des joueurs masculins du Real Madrid, qui n’étaient pas encore arrivés à l’heure du tapis rouge. Une absence inhabituelle, voire symbolique, dans une soirée où chaque détail est scruté.
Les regards français sont tournés vers Ousmane Dembélé. Auteur d’une saison exceptionnelle, notamment avec des performances décisives en Ligue des champions et un rôle clé en équipe nationale, l’attaquant du Paris Saint-Germain est vu par beaucoup comme le favori logique. Il pourrait devenir le sixième Français à remporter le Ballon d’Or après Raymond Kopa, Michel Platini, Jean-Pierre Papin, Zinédine Zidane et Karim Benzema.
Un classement déjà contesté
Mais avant même l’annonce du Top 10, les débats font rage. Le classement dévoilé de la 30e à la 11e place a réservé son lot de surprises, et de déceptions, surtout pour les supporters du PSG. Fabian Ruiz, par exemple, est relégué à la 24e place, tandis que João Neves, autre Parisien, n’atteint que la 19e. Deux positions qui paraissent sévères aux yeux de nombreux observateurs, surtout au regard de leurs performances sur la scène européenne.
Plus étonnant encore, Erling Haaland, considéré comme l’un des meilleurs buteurs de sa génération, n’est que 26e. Une position incompréhensible pour certains, même si la saison de l’attaquant norvégien a été perturbée par des blessures et une élimination précoce en Ligue des champions. Autre sujet de discussion : Désiré Doué. Le jeune prodige, qui a brillé en finale de la Ligue des champions avec un doublé et une passe décisive, ne figure qu’à la 14e place. Une place étonnamment basse pour un joueur qui a marqué la saison de son empreinte.
Les outsiders encore en course
Dans les dix derniers candidats encore en lice, les noms qui reviennent le plus souvent sont Ousmane Dembélé, Lamine Yamal, Achraf Hakimi et Vitinha. Chacun peut légitimement prétendre au titre, bien que pour des raisons différentes. Ousmane Dembélé reste le choix du cœur pour les Français. Régulier, décisif et mature dans son jeu, il a enfin trouvé une constance qui lui faisait défaut depuis plusieurs saisons. Il incarne aujourd’hui un nouveau visage du football français : technique, intelligent, mais aussi collectif.
Lamine Yamal, quant à lui, est le phénomène de l’année. À seulement 18 ans, l’ailier du FC Barcelone a ébloui l’Europe par sa précocité, ses dribbles déroutants et sa vista. Une victoire du jeune Espagnol serait historique : jamais un joueur aussi jeune n’a remporté le Ballon d’Or. Toutefois, sa jeunesse pourrait aussi jouer contre lui dans le vote final. Achraf Hakimi, pilier défensif du PSG, a lui aussi brillé tout au long de la saison. Homme de base de son club comme de la sélection marocaine, il incarne la régularité et la puissance. Rarement mis en lumière dans ce type de cérémonie, un sacre d’un défenseur (ou assimilé) serait un symbole fort.
Un verdict très attendu du côté de la France
Enfin, Vitinha a été l’un des moteurs du milieu parisien. Travailleur de l’ombre, souvent décisif dans la construction du jeu, il a su convaincre même les plus sceptiques. Son profil de métronome pourrait séduire les jurés soucieux de récompenser l’intelligence de jeu et la discrétion efficace. Alors que les dernières minutes avant l’annonce officielle s’égrènent, une chose est certaine : le Ballon d’Or 2025 est plus ouvert que jamais.
Entre la confirmation d’un talent enfin épanoui (Dembélé), l’émergence d’un génie précoce (Yamal), la reconnaissance d’un leader (Hakimi) ou la consécration d’un artisan (Vitinha), le choix final donnera, quoi qu’il arrive, lieu à de nombreux débats. La France, en tout cas, retient son souffle. Et rêve de voir un nouveau nom tricolore gravé en lettres d’or dans l’histoire du football.