
Dans une finale à sens unique, le PSG a décroché sa première Ligue des champions en écrasant l’Inter Milan 5-0 à l’Allianz Arena. Cette soirée historique porte avant tout la signature du talent africain : d’Achraf Hakimi à Senny Mayulu, en passant par Désiré Doué, les joueurs aux origines africaines ont orchestré le triomphe parisien sous les yeux de deux milliards de spectateurs du monde entier dont 450 millions du continent. Une victoire qui dépasse largement le cadre sportif et consacre Paris comme la nouvelle capitale européenne du football africain.
Le Paris Saint-Germain décroche à Munich la première Ligue des champions de son histoire en corrigeant l’Inter Milan (5-0). Porté par sa colonne vertébrale africaine – Achraf Hakimi (Maroc) et Désiré Doué (triple culture franco-ivoirienne-béninoise) – puis par les éclairs de Khvicha Kvaratskhelia et du jeune Senny Mayulu (origines RD congolaises), Paris a dominé chaque compartiment du jeu dans une démonstration de force saisissante.
Les Lombards, dépourvus de représentants africains dans leur onze titulaire, n’ont jamais trouvé la moindre parade face à cette vague offensive multiculturelle qui a déferlé sur l’Allianz Arena. Dès la 12e minute, Hakimi ouvrait le score d’une frappe tendue au premier poteau, donnant le ton d’une soirée qui restera gravée dans les mémoires.
Une finale qui restera dans l’histoire africaine
Cette victoire revêt une dimension symbolique considérable pour le football africain. Hakimi, buteur d’entrée et capitaine exemplaire, devient le premier Marocain double vainqueur de la Ligue des champions, rejoignant ainsi le cercle très fermé des légendes continentales. À seulement 20 ans, Doué a signé un doublé spectaculaire, délivré une passe décisive et décroché logiquement le trophée d’homme du match, confirmant son statut de prodige franco-africain.
L’explosion de Senny Mayulu en fin de rencontre a parachevé ce triomphe générationnel. À 18 ans, le milieu aux origines congolaises a scellé le score d’un but somptueux, confirmant la profondeur exceptionnelle du vivier afro-parisien cultivé par le club depuis plusieurs saisons.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : trois des cinq buts parisiens et trois passes décisives sont directement liés au continent africain. Un signal retentissant pour les quelque 450 millions de téléspectateurs africains qui suivaient la rencontre, de Lagos à Casablanca en passant par Abidjan et Dakar.
Le contraste saisissant avec l’Inter
Face à cette déferlante afro-parisienne, l’Inter Milan a fait figure de formation dépassée. L’absence totale de joueurs aux origines africaines dans l’effectif nerazzurro – fait rare dans le football moderne – a créé un contraste saisissant avec la vivacité et la créativité déployées par Paris. Là où Simone Inzaghi alignait un onze européen classique avec quelques sud-américains, Luis Enrique misait sur la diversité culturelle comme force créatrice.
Cette différence s’est traduite sur le terrain par un déséquilibre permanent : percussion contre lenteur, imprévisibilité contre rigidité tactique. L’Inter n’a jamais réussi à contenir les vagues offensives parisiennes, subissant pendant 90 minutes la loi d’adversaires animés par une énergie collective irrésistible.
Collectif huilé, inspiration offensive, rigueur défensive : le PSG a livré la démonstration parfaite pour conquérir l’Europe, mais au-delà du trophée tant attendu, cette finale 2025 entérine surtout la place centrale du talent africain dans le projet parisien. Le club a prouvé que l’avenir du football européen s’écrit aussi – et peut-être surtout – avec l’Afrique comme co-auteur.