Cameroun : Assemblée générale élective de la Fécafoot : le pari gagné de… Samuel Eto’o !


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Le président de la FECAFOOT, Samuel Eto'o Fils
Le président de la FECAFOOT, Samuel Eto'o Fils

Mbankomo, un arrondissement dans le département de la Méfou-et-Akono, région du Centre, lieu où se trouve le Centre d’Excellence de la CAF, a connu une ambiance inhabituelle, samedi, le 29 novembre 2025. Il n’en était rien d’autre que la tenue de l’Assemblée générale élective de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot).

Malgré l’absence notée de Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), Samuel Eto’o, président sortant de la Fécafoot, ayant à ses côtés les représentants du Minat (Ministère de l’Administration territoriale), a tenu son Assemblée générale élective, laquelle s’était soldée par la réélection de l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun. Pour un corps électoral composé de 87 délégués, le président sortant a obtenu 85 voix, soit 73,95%.

Prenant la parole devant les émissaires de la FIFA, de la CAF et des autorités de tous bords, Samuel Eto’o, président réélu, a déroulé sa feuille de route en quatre premiers points. Il y a entre autres points :

  • Redonner les valeurs à l’équipe nationale
  • Rendre le label Lion plus attractif
  • Rendre tous les championnats plus compétitifs
  • Renforcer l’autonomie de la Fécafoot

« Lors d’une consultation électorale, quelle qu’elle soit, si un président sortant se trouve seul à sa propre succession, ça veut dire que les autres candidats ont compris qu’il est le meilleur et qu’il faille qu’il travaille encore mieux. Il y avait plusieurs candidats à cette élection, mais ils n’ont pas respecté la norme. A qui la faute ? », indique le mécanicien Jacques K.

« On ne peut pas être candidat sans remplir les conditions. Ça veut dire que c’est les gens qui venaient animer la galerie. On ne peut que dire « Bravo » à Samuel Eto’o », ajoute-t-il.

Selon l’esthéticienne Germaine H., « quand Samuel Eto’o a fait deux ans à la tête de la Fécafoot, il s’intéressait déjà à la CAF et à la FIFA. Il a même voulu laisser la Fécafoot, mais comme les gens ont fait du « ho-ha » (prendre par force ou utiliser la force pour obtenir quelque chose), il a donc dit que s’il en est ainsi, il ne laisse plus, il prend ça « ho-ha » (par force).

« Nous avons raté la qualification pour la coupe du monde prochaine, pas parce que nous n’avons pas de bons joueurs, mais c’est à cause d’une histoire d’égos surdimensionnés », conclut-elle.

« Il faut être challengé pour fêter sa victoire. Il est vrai que les dossiers des autres candidats ont été rejetés. Ce qui vient de se passer au Centre d’excellence de la CAF, à Yaoundé, ressemble à une mise en scène », déclare le chauffeur Isaac M..

Pour l’ancien de l’église François S., « si on laisse Samuel Eto’o travailler, il va faire des merveilles. Au premier mandat, Samuel avait commencé par le nettoyage de la maison Fécafoot. Ce qui n’avait pas plu à son entourage. On parlait mal de lui, mais il ne répondait pas, continuait toujours à avancer. Pour cette mandature de quatre ans, au vu de sa feuille de route bien étoffée, Samuel montrera un nouveau visage de la Fécafoot ».

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