Une soirée pour aider les orphelins de Haïti


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L’association des Petits Amis qui vient en aide aux orphelins et aux enfants démunis en Haïti propose, samedi 5 juin, une soirée pour récolter des fonds.

En Haïti, on les appelle les « restavec ». Ces enfants orphelins qui trouvent une famille d’accueil sont entre 300 000 et 400 000 dans l’île. Ils ne sont pas traités comme les enfants de la maison. « Ils ne portent pas les mêmes habits, ne vont pas dans les mêmes écoles, dorment par terre », rappelle Carolle Doxy, présidente de l’association des Petits Amis créée en 2003. Pire encore, ils effectuent toutes les tâches ingrates de la maison. Cette comptable originaire d’Haïti a toujours trouvé « révoltant que les enfants n’aient pas tous les mêmes droits ». Aucun chiffre n’est disponible pour le nombre d’orphelins haïtiens qui ne sont pas en famille d’accueil.

Le séisme du 12 janvier a accru le nombre d’enfants orphelins. La structure de Miragoâne ne peut pas pousser les murs pour accueillir plus d’une dizaine d’enfants. Mais depuis la catastrophe, Caroline Doxy a noté un plus grand soutien des autorités locales.

Depuis 2006, l’association qui ne fonctionne que par des dons a ouvert un centre d’accueil pour les orphelins dans le sud de l’île, à Miragoâne. Une dizaine d’enfants y sont nourris et logés. Durant la journée, ils vont à l’école. Pour ne pas qu’ils deviennent des « restavec », l’association des Petits Amis n’est pas dans une démarche d’adoption.

Pour aider l’association et passer une bonne soirée, est organisé samedi 5 juin un gala à Choisy-le-Roi (Val de Marne) qui mêlera des chants et une pièce de théâtre sur la naissance de l’association. Présence de Princesse Rockia, Julner Jeudy et Unity’n.

Samedi 5 juin à 18h. Salle des navigateurs au 1 rue Robert Peary à Choisy-le-Roi.

Réservations au 06.27.08.38.26 ou 06.38.43.78.27

Christelle Gérand
LIRE LA BIO
Journaliste française indépendante, Christelle Gérand s’est d’abord illustrée au début des années 2010 sur Afrik.com, où ses enquêtes sociopolitiques lui ont ouvert les portes du grand reportage Formée à l’Institut France-Presse après une double licence d’histoire et de philosophie, elle a affûté son regard critique lors de piges à New York puis à Paris avant de poser ses valises à Addis-Abeba en 2017 Depuis la capitale éthiopienne, elle sillonne la Corne de l’Afrique et au-delà pour livrer des formats longs qui mêlent récit, données et images, publiés dans des médias de référence comme Le Figaro, Mediapart, GEO, Le Monde diplomatique ou Causette Toujours attentive aux enjeux environnementaux, sanitaires et humanitaires, cette grand-reporter met sa plume et sa caméra au service d’une ambition : rendre visibles les mécanismes profonds — conflits, injustices ou dérèglements écologiques — qui façonnent l’Afrique contemporaine.
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