Quentin Ndjantou, le “titi” franco-camerounais du PSG frappe à Metz


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À Saint-Symphorien, dans l’Est de la France, le Paris Saint-Germain a souffert mais s’est imposé 3-2 face au FC Metz. Au milieu du tumulte, un nom s’est détaché : Quentin Ndjantou, 18 ans, premier but en Ligue 1 et statut grandissant de surprise de l’automne. Un parcours parisien, mais des racines camerounaises revendiquées.

Ndjantou, un but de grand, au cœur d’un match piège

Le PSG n’avait pas prévu de se faire peur aussi longtemps en Lorraine. Pourtant, Paris a dû s’employer pour repartir de Metz etait utilisé dans un rôle plus hybride.

Après la rencontre, le jeune attaquant n’a pas cherché l’effet de manche. Il a surtout parlé de confiance, de travail et d’opportunité saisie. « C’est mon premier but, je suis très content (…) je remercie le coach », a-t-il confié, lucide, comme s’il savait déjà que le plus dur commence maintenant : confirmer.

Ce but raconte aussi l’air du temps au PSG. Dans un effectif où la concurrence étouffe d’ordinaire les jeunes, Luis Enrique ouvre une porte à ceux qui comprennent vite, courent beaucoup et acceptent de jouer pour l’équipe. Ndjantou coche ces cases, et c’est précisément ce qui le rend aussi inattendu que crédible.

Des racines camerounaises, un talent façonné à Paris

Né en France, Quentin Ndjantou a grandi dans l’Essonne, mais il est d’origine camerounaise, un héritage qui nourrit déjà la curiosité tant le Cameroun reste une terre de football, d’exigence et de caractère. Pour beaucoup, ce détail n’en est pas un : il éclaire une partie de son identité et alimente déjà, en filigrane, la question d’un choix international possible dans les mois qui viennent.

Formé à Paris depuis 2020 après des passages par des clubs franciliens, il incarne le profil “titi” nouvelle génération : puissance, verticalité, capacité à occuper plusieurs postes offensifs. Son ascension s’est accélérée avec la signature de son premier contrat professionnel à l’été 2025, puis ses apparitions avec l’équipe première.

Le symbole est fort : marquer à Metz, loin du Parc, dans un match qui se referme vite et où l’on apprend la Ligue 1 dans sa version la plus rugueuse. Pour Ndjantou, cette première réalisation a valeur de passage. Et pour les supporters, elle a des airs de promesse : celle d’un jeune Franco-Camerounais capable de bousculer la hiérarchie sans bruit, mais avec une efficacité qui, elle, s’entend déjà.

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Amadou Atar est une référence dans le monde du football africain. Il est précis et objectif dans ses articles, même si on ne peut lui enlever un penchant historique pour le mythique club français de Saint-Etienne où sont passés plusieurs des plus grands joueurs africains de l'histoire
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