Nigeria : une quinzaine de morts dans l’explosion d’une camionnette


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Au moins 15 personnes ont péri dans l’explosion d’une camionnette à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.

Boko Haram frappe encore pour la énième fois. Au moins 15 personnes ont péri suite à l’explosion d’une camionnette piégée, ce mardi, à une heure de pointe, dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, formant une énorme boule de feu, ont rapporté les autorités et un témoin. La déflagration a été provoquée par des explosifs qui avaient été dissimulés dans une cargaison de charbon de bois, selon un bref communiqué sur Twitter des services du ministre de la Défense, qui ajoutent que « la zone a été bouclée ».

Le véhicule a explosé sur Monday Market, le plus grand rond-point de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, à une heure de pointe, vers 07H50 (06H50 GMT), selon un jouplus.lefigaro.fr/tag/boko-haramrnaliste de l’AFP arrivé rapidement sur les lieux. Pour le moment, l’attentat n’a pas été revendiqué, mais l’Etat de Borno et Maiduguri ont été visés à plusieurs reprises par les insurgés du groupe islamiste Boko Haram.

Depuis 2009, le groupe armé a fait plusieurs milliers de morts. Il retient toujours en otage plus de 200 lycéennes enlevées à Chibok, dans le nord du pays, sous le regard impuissant des autorités nigérianes.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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