Mohammed VI, un exemple pour Moulay Hassan ?


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Le roi du Maroc, Mohammed VI et le prince héritier, Moulay El Hassan
Le roi du Maroc, Mohammed VI et le prince héritier, Moulay El Hassan

Le roi Mohammed VI vient d’être désigné comme étant le parrain d’une manifestation de mode, prévue à Casablanca, au Maroc. Un choix porté sur la personne du roi Mohammed VI comme parrain qui n’est certes pas fortuit, mai qui pourrait poser quelques problèmes… d’orthodoxie à certains sceptiques, notamment des Marocains, mais aussi des Maghrébins de façon générale. Suffisant pour qu’une question jaillisse, notamment celle de savoir si le roi est un exemple à suivre, notamment pour son fils, Moulay El Hassan, appelé à le remplacer à la tête de ce pays d’Afrique du Nord.

Qui connaît le souverain sait qu’il a une bonne ouverture sur le monde et la mode. Le souverain, de par sa modestie, s’habille souvent simple, humble et très style. C’est d’ailleurs cette humilité qui lui vaut de rendre visite à certains commerçants, marocains comme étrangers, lors de ses voyages hors du royaume. Le roi est souvent apparu prenant sur des photos, en tenue décontractée, avec des ressortissants marocains à l’étranger, et autres personnes voulant immortaliser leur rencontre avec le souverain.

Le roi Mohammed VI, en France, le 2 mai 2019
Le roi Mohammed VI, en France, le 2 mai 2019

Une ouverture qui fait du roi Mohammed VI un exemple de dirigeant hors pair. N’est-ce pas le souverain qui a requis, avec insistance, l’intégration du Maroc dans la CEDEAO (Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest), alors que son pays se trouve dans la partie Nord de l’Afrique où le royaume joue le rôle de pionnier dans la diplomatie, le développement et l’intégration des peuples. Mais aussi dans la sécurisation, en jouant un rôle majeur dans la lutte contre l’immigration clandestine, mais aussi le terrorisme.

Proche des Marocaines et des Marocains, du royaume comme de l’étranger, prêt à les encourager dans leurs entreprises, mais aussi et surtout, prêt à les protéger contre toute menace, le roi Mohammed VI ne ménage aucun effort pour remplir sa mission régalienne. Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Un regard dans le rétroviseur nous renvoie en effet au mois de mars 2020, au plus fort de la pandémie de Coronavirus. A cette époque, la maladie était présentée comme extrêmement létale, pouvant décimer une population entière.

 

Gims et Mohammed VI
Gims et Mohammed VI

Un Covid-19 fraîchement venu de Chine, dont des prédictions apocalyptiques avaient été faites, notamment pour l’Afrique. Supposée berceau de la maladie, la Chine avait en son sein beaucoup de ressortissants étrangers. Si des dirigeants, à l’instar du Sénégalais Macky Sall, avaient refusé de prendre le risque de rapatrier leurs compatriotes bloqués en Chine, le roi Mohammed VI avait décidé d’assister tout Marocain, où qu’il puisse se trouver. La RAM (Royal Air Maroc) avait été désignée pour se rendre au cœur de la pandémie et ramener les Marocains à la maison.

Un esprit patriotique développé par le souverain, inculqué aux Marocains, qui, tels des soldats, que cela soient les pilotes de la RAM qui ont suivi à la lettre les instructions et appareillé en plein cœur de la maladie, ou le corps médical, qui a pris en charge ces Marocains rapatriés de Wuhan. Mohammed VI, ce dirigeant vitrine en Afrique avait été le premier à doter son pays de matériel médical anti-Covid et a même réussi à en offrir à ses pairs africains, au plus haut de la pandémie. Au moment où de grandes nations comme la France manquaient de tout. Qui ne rêve pas de l’avoir comme dirigeant ?

Le roi Mohammed VI et la chancelière Angela Merkel
Le roi Mohammed VI et la chancelière Angela Merkel

Les Marocains peuvent être fiers de leur dirigeant, lui qui peut se permettre des bains de foule, pour communier avec ses ressortissants résidant à l’étranger. On se rappelle encore de la tâche que le roi avait, malgré lui, rendue difficile à sa sécurité, avec un Aziz Jaidi débordé, au four et moulin, pour assurer la protection de Mohammed VI, qui avait déclenché un bain de foule, en acceptant de serrer la main à chaque Marocain présent à Amsterdam, lors d’une visite en 2016. Là où les autres dirigeants du monde entier rasent les murs une fois hors de leur pays.

Mohammed VI, comme tout être humain, n’est pas parfait. Il a préféré garder le silence sur son mariage avec Lalla Salma, qui a volé en éclats. Un échec ? Peut-être oui, peut-être non. Dieu seul sait. Si chaque être a son opinion sur cette séparation, avec tout ce que cette situation a charrié comme spéculations, le roi, connu pour son calme, sa générosité et sa diligence, continue de rester maître à bord du navire Maroc, qu’il compte mener à bon port. Avec toute la diligence, mais aussi l’autorité qui sied, en bon commandant.

Michel Polnareff, Mohammed VI et Jammel Debbouze
Michel Polnareff, Mohammed VI et Jammel Debbouze

Aujourd’hui, le roi Mohammed VI a été désigné parrain d’une manifestation de mode, La Casa Fashion Show. Preuve de l’humilité du dirigeant alaouite. Mohammed VI, c’est ce dirigeant qui est pris en photo avec des chefs d’Etat « des grandes puissances » mondiales, mais aussi des dirigeants de pays en voie de développement. Mohammed VI, c’est aussi ce dirigeant qui a posé avec des propriétaires de boutique un peu partout dans le monde. Il l’a fait avec le musicien Gims ou le comédien Jamel Debbouze. Quel dirigeant a fait mieux ? Oui, le roi Mohammed VI est bel et bien, non pas un exemple, mais l’exemple à suivre par son fils certes, mais aussi les autres dirigeants du monde entier.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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