Macron salue la création d’une force anti-putsch en Afrique


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Emmanuel Macron et Umaro Sissoco Embalo
Les Présidents Emmanuel Macron et Umaro Sissoco Embalo

Le Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Umaro Sissoco Embalo, a annoncé, ce jeudi, la création prochaine d’une force anti-putsch pour empêcher la cascade de coups d’Etat sur le continent. Une décision saluée par le Président français, Emmanuel Macron.

C’est en conférence de presse conjointe avec son homologue français, Emmanuel Macron, que le président en exercice de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), Umaro Sissoco Embalo, a réitéré, ce 28 juillet 2022, la volonté de l’organisation sous-régionale de créer une force anti-putsch pour intervenir, au besoin, en Afrique. «Il y a déjà sur la table de la CEDEAO un projet de création d’une force anti-putsch qu’on est en train de penser à créer», a dit le Président bissau-guinéen.

«Ça va permettre de faire comprendre que nous sommes au 21ème siècle, c’est inadmissible les coups d’État», a poursuivi Umaru Sissoko Emballo. «On ne peut pas penser que pour arriver au sommet de l’Etat, c’est un fast-track. Il y a des procédures pour être chef d’Etat. Il faut qu’on soit tous républicains. C’est le peuple qui a le droit de sanctionner un dirigeant», a-t-il insisté.

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Réagissant à l’annonce, le dirigeant français estime que la force anti-putsch «est un instrument extrêmement efficace pour lutter contre les déstabilisations qu’on a vues fléchir dans la région où des groupes militaires ont exploité, parfois, l’affaiblissement de l’Etat pour prendre le pouvoir. Voilà ce qui est attendu de la CEDEAO». Macron a ajouté que «la France continuera son rôle dans la région au service d’Etats souverains légitimes. Car nous considérons que notre rôle est d’aider à réussir cette bataille contre le terrorisme».

Le président en exercice de la CEDEAO a en outre annoncé pour bientôt une mission au Mali qui sera conduite par le ministre bissau-guinéen des Affaires étrangères. L’objectif, selon le dirigeant, est de rencontrer le gouvernement de Transition. «Je pense qu’on va arriver à un accord», espère le dirigeant bissau-guinéen. «Car c’est très important qu’on finisse avec la Transition au Mali, au Burkina et en Guinée Conakry», a insisté Embalo.

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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