Le conclave pour élire le nouveau pape est fixé pour le 7 mai. La décision a été annoncée lundi soir par le Vatican, après une réunion entre cardinaux, qui s’est déroulée à huis clos. Le choix du nouveau pape pourrait être fait par 135 cardinaux, tous âgés de moins de 80 ans et appartenant à 71 pays.
Le 7 mai a été la date choisie lors de la cinquième réunion, après la mort du pape François, pour choisir le nouveau chef de l’Église catholique. Après avoir annoncé la date lundi, le Vatican a déclaré que les cardinaux avaient décidé de fermer la chapelle Sixtine, lieu du conclave, pour commencer les préparatifs du vote.
Maintenir le secret absolu sur tout ce qui concerne l’élection
Selon le Vatican, la cérémonie sera précédée d’une célébration eucharistique solennelle, avec la présence des cardinaux électeurs. Dans l’après-midi, ils se rendront en procession solennelle à la Chapelle Sixtine. À la fin de la cérémonie, chaque cardinal électeur prêtera serment, dans lequel il promettra d’accomplir fidèlement le ministère, s’il est élu, et de maintenir le secret absolu sur tout ce qui concerne l’élection.
Selon les règles de l’Église catholique, pour valider l’élection d’un nouveau pape, il faut les votes d’une majorité des deux tiers des cardinaux électeurs présents. Si le nombre total n’est pas divisible par trois, un vote supplémentaire sera nécessaire. Une fois les votes comptés, tous les bulletins sont brûlés. Si le vote n’est pas concluant, une cheminée placée au-dessus de la chapelle Sixtine émet une fumée noire.
Dernière apparition publique lors de la messe de Pâques
Si un nouveau pape est élu, une fumée blanche sortira de la cheminée. Le conclave débutera après neuf jours de deuil pour la mort du pape François, conformément aux normes de l’Église catholique. Le 21 avril 2025, le Vatican a annoncé le décès du pape François à l’âge de 88 ans, un mois après avoir été hospitalisé pour une pneumonie.
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Très affaibli, le souverain pontife avait fait une dernière apparition publique la veille de sa mort lors de la messe de Pâques, saluant la foule avec dignité. Élu en 2013, Jorge Mario Bergoglio fut un pape de rupture : premier non-européen depuis des siècles, premier jésuite et premier latino-américain à diriger l’Église. Il choisit le nom de François en hommage à saint François d’Assise, prônant simplicité, justice sociale et proximité avec les pauvres.
L’image d’un homme humble et déterminé
Son pontificat a été marqué par une volonté de réforme interne, notamment dans la lutte contre les abus sexuels et pour une meilleure transparence financière au sein du Vatican. Son action s’est aussi illustrée sur la scène internationale par une diplomatie engagée pour la paix et les droits des opprimés.
Le pape François laisse l’image d’un homme humble et déterminé, proche des plus vulnérables, dont les prises de parole courageuses ont redonné souffle à une Église en quête de sens. Sa mort ouvre une période de transition, durant laquelle les cardinaux devront élire son successeur. Le monde lui rend hommage avec émotion.
