L’Algérie ambitionne de demeurer le plus grand fournisseur de gaz naturel en Afrique


Lecture 3 min.
Exploitation de gaz, Algérie
Exploitation de gaz en Algérie

A travers le groupe Sonatrach, l’Algérie réitère son ambition de conserver sa place de plus grand fournisseur de gaz naturel dans le bassin méditerranéen et en Afrique.

L’Algérie a réussi un bon spectaculaire, en 2022, avec une augmentation de plus de 4 milliards de mètres cubes de gaz. Ce, à la faveur de l’exploration de nouveaux gisements, mais aussi, « l’amélioration de la production des gisements en développement », comme l’a expliqué, lundi, Youcef Khanfar, Directeur central des ressources nouvelles au sein du groupe Sonatrach.

Aller vers plus de 10 milliards m3 entre 2024 et 2028

Invité à la Radio Algérienne, M. Khanfar a déclaré que son pays occupe la prestigieuse place du « plus grand fournisseur de gaz naturel dans le bassin méditerranéen et en Afrique ». Le responsable confie que cette place de choix, l’Algérie compte la préserver « à travers l’exploration de nouveaux gisements et l’amélioration de la production des gisements en développement ».

Evoquant une augmentation de plus de 4 milliards de m3 de gaz, durant l’année 2022, le Directeur central des ressources nouvelles décline les ambitions de la Sonatrach. « On souhaite aller vers plus de 10 milliards m3 entre 2024 et 2028 dans l’amélioration de la production des gisements en développement », a poursuivi la responsable.

Une demande de gaz naturel en hausse en Algérie

M. Khanfar a rappelé que l’objectif de la Sonatrach visait d’abord à répondre à la demande algérienne « en hausse 3 à 5% par an ». Laquelle demande devrait franchir la barre des 60 milliards m3 à partir de 2030. Par ailleurs, l’Algérie, toujours selon le responsable, compte travailler davantage pour « améliorer l’offre gazière afin de garder notre marché à l’export ». Le pays ne mise pas que sur le gaz.

En effet, en parallèle, des projets entrant dans le cadre de la transition énergétique, sur la base du solaire-photovoltaïque, voient le jour. Ce, à travers le programme de Sonelgaz de 15 000 mégawatts. « Le développement des énergies solaires permettra d’économiser des volumes importants en gaz naturel ». Puisque, dit-il, l’installation d’un seul gigawatt sur la base du solaire équivaut à 400 millions de m3 de gaz récupéré annuellement.

Atteindre 150 milliards de m3 de production brute

Durant les cinq dernières années, plus de 163 forages ont été réalisés en Algérie. Ce qui a permis la découverte de 80 gisements avec des réserves estimées entre 75 à 110 millions tonnes équivalent pétrole par an. Et selon le responsable, l’activité de l’exploration se poursuit toujours sur la moitié du domaine minier national. « L’Algérie pourrait atteindre les 150 milliards de m3 de production brute de gaz à l’horizon 2025 ».

Avatar photo
Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News