Jill Biden en Afrique pour contrer la Chine et la Russie


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Jill Biden en Namibie
Jill Biden en visite en Namibie

L’Afrique est au centre d’une bataille qui ne dit pas son nom. Alors que des pays comme la Chine et la Russie veulent « s’emparer » du continent, les grandes puissances occidentales sont déterminées à leur barrer la route. Ce qui pourrait expliquer le déplacement en Afrique de la Première dame des États-Unis.

Jill Biden, Première dame des États-Unis, est en tournée africaine. Une grande première, en tant qu’épouse du dirigeant américain. La femme du Président Joe Biden est arrivée, ce mercredi, en Namibie, pour une première étape. Celle-ci devrait durer cinq jours et s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Washington pour se rapprocher du continent.

A son arrivée à l’aéroport de Windhoek, la capitale namibienne, Mme Biden a été accueillie par la Première dame de Namibie, Monica Geingos. La première étape de la visite a été le Heroes’ Acre, monument dédié aux combattants de l’indépendance de la Namibie. Avant le Soudan du Sud en 2011, la Namibie était la dernière nation africaine à accéder à l’indépendance, en 1990. Laquelle indépendance a été obtenue de l’Afrique du Sud sous le régime de l’Apartheid.

Contrecarrer l’influence de la Chine et de la Russie sur le continent

Après la Namibie, Jill Biden est attendue au Kenya. Un périple qui intervient après la tournée africaine du secrétaire d’État américain, Antony Blinken. En août dernier, le diplomate américain avait visité l’Afrique du Sud, la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Un périple dont l’objectif était clairement défini : contrecarrer l’influence russe et chinoise sur le continent africain. Après le voyage de Blinken, il y eut aussi le Sommet États-Unis/Afrique, tenu à Washington, du 13 au 15 décembre 2022.

Toute une série d’actions de haut niveau visant à contrer l’influence de la Chine et de la Russie sur le continent africain. D’ailleurs, l’Afrique du Sud, pays voisin de la Namibie, accueille actuellement un exercice naval conjoint avec la Russie et la Chine. Loin d’évoquer cette bataille diplomatique, la Maison Blanche parle d’une visite de la Première dame américaine axée sur l’éducation, la santé et l’autonomisation des jeunes et des femmes.

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