
Gims se retrouve au cœur d’une tempête médiatique mêlant musique, politique et désinformation. Un possible duo avec Lara Trump, belle-fille du Pésident américain, a secoué les réseaux sociaux. Entre rumeur orchestrée, démenti officiel et révélations contradictoires, l’affaire intrigue. Tandis que certains y voient une simple manipulation, d’autres soupçonnent un coup de communication raté. Le flou persiste, alimentant les spéculations sur les intentions réelles du chanteur congolais et sur l’existence même de cette collaboration.
Une rumeur invraisemblable, une story Instagram, et une polémique qui enfle : la supposée collaboration musicale entre Gims et Lara Trump, belle-fille du Président des États-Unis, a mis les réseaux sociaux en ébullition. Alors que la toile bruissait de toutes parts, le chanteur congolais a finalement pris la parole mercredi 23 juillet pour couper court à ce qu’il qualifie, en substance, de pure invention.
« Je n’ai pas de producteur », a-t-il affirmé dans une story Instagram, ajoutant qu’il « n’y aurait pas de featuring avec Trump ». Une déclaration ferme et sans ambiguïté qui semble vouloir enterrer la rumeur, mais qui suscite pourtant de nombreuses interrogations.
Une affaire aux contours flous
Tout a commencé plus tôt dans la semaine, lorsque Liil-Serge Mbeutcha, un agent artistique peu connu du grand public, s’est présenté au Parisien comme le producteur de la tournée américaine de Gims et l’instigateur de ce duo improbable. Selon lui, la chanson aurait déjà été enregistrée, fruit d’échanges nourris sur WhatsApp et d’une « amitié sincère » entre Gims et Lara Trump.
Mbeutcha évoque un projet purement commercial, mais il refuse désormais de commenter davantage l’affaire. Pourtant, certains affirment avoir non seulement eu accès aux conversations entre Gims et Lara Trump, mais aussi écouté le titre en question. Côté américain, l’entourage de Lara Trump, surpris par le désengagement du chanteur, reste ferme : la sortie de son disque est maintenue pour ce vendredi, et le duo serait bel et bien au programme.
Silence embarrassé ou stratégie de communication ?
Face à ce cafouillage médiatique, beaucoup s’interrogent sur les véritables intentions de du musicien congolais. Est-il victime d’une manipulation ? A-t-il accepté ce featuring avant de réaliser la portée politique d’une telle collaboration ? Ou s’agit-il d’une tentative maladroite de buzz mal contrôlée ?
Pour le moment, l’artiste se mure dans un silence relatif. Hormis sa brève story sur Instagram, aucune autre déclaration n’a été faite. Une posture qui laisse le champ libre aux spéculations, d’autant que le rappeur Booba, ennemi de longue date, n’a pas manqué de réagir : « Plus tu masques la vérité, plus tu es démasqué », a-t-il lancé dans une publication moqueuse. Le Duc de Boulogne y voit une énième preuve de ce qu’il considère comme l’inconstance de Gims.
Pas une première
Ce n’est pas la première fois que Gims se retrouve au cœur d’une controverse médiatique. En 2023, il avait déjà dû clarifier sa position après une déclaration maladroite sur les pyramides d’Égypte, provoquant moqueries et critiques sur les réseaux. Plus récemment, son annulation de dernière minute d’un concert à Kinshasa avait également suscité l’indignation, malgré ses justifications logistiques.
D’autres artistes africains ont également connu ce genre de polémiques. On se souvient du tollé provoqué lorsque le chanteur nigérian Burna Boy avait été annoncé comme tête d’affiche d’un événement financé par une entreprise accusée de corruption en Afrique du Sud. L’artiste avait dû s’en expliquer publiquement, sans jamais vraiment convaincre une partie de son public.
Une question d’image
Dans le cas de Gims, ce possible duo avec Lara Trump pose un vrai dilemme d’image. Si la belle-fille de Donald Trump est désormais engagée dans la musique country et que ses choix artistiques lui appartiennent, son nom reste associé à une frange conservatrice de l’électorat américain. Participer à un projet commun, même purement musical, pourrait être interprété comme un soutien indirect à une idéologie controversée, notamment en Afrique francophone où Gims compte une large base de fans.
Pour l’instant, le mystère reste entier. Le morceau verra-t-il le jour vendredi, comme annoncé ? Gims changera-t-il encore de position ? Ou assiste-t-on simplement à l’un des plus gros coups de com’ mal maîtrisés de l’année ? Une chose est sûre : même sans chanson, le featuring avec Trump a déjà fait grand bruit.