CAN 2025 au Maroc : tout ce qu’il faut sur les grosses primes octroyées par la CAF


Lecture 4 min.
Patrice Motsepe, président CAF
Patrice Motsepe, président de la CAF

La Coupe d’Afrique des Nations s’apprête à changer de dimension. Pour cette année 2025, le Maroc accueille une édition historique, portée par une révolution financière sans précédent voulue par la Confédération Africaine de Football.

La CAN TotalEnergies Maroc 2025 ne se contentera pas d’être une grande fête du football africain. Elle ambitionne aussi de redéfinir les standards économiques de la compétition. En validant une enveloppe globale de 32 millions de dollars dédiée aux primes, la CAF envoie un message clair : la CAN doit rivaliser, en prestige et en retombées, avec les plus grandes compétitions internationales.

Un jackpot inédit pour le futur champion

Cette décision s’inscrit dans une stratégie de valorisation du football africain. Stades modernes, organisation ambitieuse et désormais récompenses financières rehaussées : tous les ingrédients sont réunis pour faire de l’édition marocaine un grand tournant. Le principal bénéficiaire de cette nouvelle politique sera, sans surprise, le vainqueur du tournoi. L’équipe qui soulèvera le trophée repartira avec 7 millions de dollars, un montant jamais atteint dans l’histoire de la CAN.

Pour mesurer l’ampleur de cette progression, un rappel s’impose : lors de l’édition précédente, disputée en 2023, le champion avait touché environ 5 millions. En l’espace de deux ans, la CAF a donc franchi un cap symbolique, illustrant sa volonté de mieux récompenser l’excellence sportive. Perdre une finale est toujours douloureux, mais en 2025, la déception sera partiellement compensée.

Une finale qui rapporte gros, même sans le trophée, des primes progressives

Le finaliste malheureux recevra 4 millions de dollars, une somme conséquente qui reconnaît la performance et la régularité nécessaires pour atteindre l’ultime match de la compétition. Cette approche vise à encourager l’engagement total des sélections jusqu’au bout, tout en offrant aux fédérations des moyens financiers supplémentaires pour investir dans la formation et les infrastructures.

La CAF a choisi un système de répartition clair et progressif, récompensant chaque palier franchi. Ainsi, les équipes éliminées en demi-finales percevront 2,5 millions de dollars, tandis que les quarts de finalistes toucheront 1,3 million. Les nations atteignant les huitièmes de finale ne seront pas oubliées, avec une prime fixée à 800 000 dollars. Ce barème progressif garantit que chaque victoire compte, non seulement pour la gloire, mais aussi pour l’avenir économique des sélections concernées.

Même une sortie précoce n’est plus synonyme de vide

Autre évolution notable : aucune équipe ne repartira les mains vides. Les sélections terminant troisièmes de leur groupe recevront 700 000 dollars, tandis que celles classées dernières empocheront tout de même 500 000 dollars. Ce choix marque une rupture avec le passé. Il reconnaît les coûts élevés liés à la préparation et à la participation à une CAN, tout en offrant un soutien financier minimum à toutes les fédérations engagées.

Au-delà des chiffres impressionnants, cette redistribution ambitieuse pourrait avoir des effets durables. En renforçant les ressources des fédérations, la CAF espère stimuler le développement des centres de formation, améliorer la préparation des équipes nationales et, à terme, élever le niveau global du football africain.

La CAF investit dans le futur du football africain

La CAN 2025 se déroule au Maroc, un pays reconnu pour ses infrastructures modernes et son expérience dans l’organisation d’événements d’envergure. Associée à cette nouvelle politique de primes, l’édition marocaine s’annonce déjà comme l’une des plus marquantes de l’histoire. Avec cette pluie de millions, la CAF investit dans son futur. En 2025, gagner la CAN sera aussi une victoire financière de premier plan.

Avatar photo
Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News