Agresseur de la policière à La Chapelle-sur-Erdre, Ndiaga Dièye est d’origine sénégalaise


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Drapeau du Sénégal
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Après avoir poignardé une policière municipale à La Chapelle-sur-Erdre, un assaillant d’une quarantaine d’années, a ouvert le feu et blessé deux gendarmes à l’issue d’une chasse à l’homme. Blessé par les forces de sécurité, l’homme, présenté comme un Français, a succombé suite à un arrêt cardiaque. Qui est Ndiaga Dièye ?

L’homme a frappé avec un couteau une policière municipale, vendredi 28 mai, à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique), avant de s’emparer de son arme de service. Après s’être enfui dans une vieille voiture, il l’a abandonnée avant de se réfugier dans une habitation, où il aurait séquestré une femme avant de s’en prendre à des gendarmes. Ces derniers auraient apporté une prompte riposte ayant occasionné des blessures chez l’assaillant, qui succombera des suites d’un arrêt cardiaque.

Ndiaga Dièye était connu pour sa radicalisation, mais aussi des troubles psychiatriques sévères. L’homme de 39 ans, a, en effet, eu affaire à la justice française, à plusieurs reprises. Son parcours en prison, où des surveillants pénitentiaires l’ont repéré pour son engagement religieux, a également été émaillé d’incidents. Ndiaga Dièye a été incarcéré, entre autres, pour des vols à mains armées.

Si Ndiaga Dièye était inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) depuis 2016, mais n’était pas fiché S donc jamais pour des faits de nature terroriste. Il avait purgé une peine de huit ans d’emprisonnement prononcée pour vol aggravé et séquestration, et était diagnostiqué comme schizophrène.

« Cet individu français né en France, (…) est connu des services de police, sortait de prison et en 2016 il avait été signalé pour une pratique rigoriste de l’islam pour radicalisation et ainsi inscrit au fichier FSPRT » (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) », a indiqué Gérard Darmanin, ministre français de l’Intérieur.

L’homme, sorti de la maison d’arrêt de Nantes, le 22 mars dernier, après avoir purgé une peine pour avoir agressé des surveillants de prison, lors d’une tentative d’évasion il y a sept ans, même s’il est né et a grandi en France, est d’origine sénégalaise. Dans son pays, c’est l’indignation totale et l’émoi, face à un crime aussi odieux, qui n’honore en rien les Sénégalais de la diaspora et ceux restés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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