
Ce mercredi 8 octobre 2025 plusieurs nations jouent leur avenir mondialiste lors de cette avant-dernière journée où tout reste possible. Égypte, Ghana, Cameroun ou encore Mali abordent leurs matchs sous pression, dans un contexte d’incertitude et de calculs serrés.
Sur tout le continent va se dérouler une série de rencontres déterminantes. Le duel entre la République centrafricaine et le Ghana figure parmi les plus attendus. Les Black Stars, en quête d’un retour au Mondial après 2022, doivent s’imposer à l’extérieur pour conserver la première place de leur groupe. Un faux pas pourrait tout compromettre à la veille de la dernière journée.
Autre affiche clé : Djibouti contre l’Égypte, disputé à Casablanca pour des raisons logistiques. Les Pharaons, solides leaders, peuvent valider leur billet pour la Coupe du monde dès ce match. Portés par un effectif expérimenté et un banc de qualité, les hommes de Rui Vitória n’ont plus qu’à confirmer leur domination.
Les chocs du sud du continent
Dans la zone australe, le Cameroun et la Zambie sont également sous pression. Les Lions Indomptables affrontent Maurice dans un match capital : un résultat négatif les priverait probablement du Mondial. De leur côté, les Chipolopolo zambiens se déplacent en Tanzanie pour un duel régional à haute intensité. Une victoire pourrait relancer leurs espoirs, tandis qu’une défaite signifierait presque la fin du rêve.
D’autres rencontres pourraient peser lourd. L’Éthiopie affronte la Guinée-Bissau en ouverture de journée, tandis que la Libye défie le Cap-Vert pour une place encore ouverte dans leur groupe. En fin d’après-midi, Sierra Leone – Burkina Faso s’annonce comme un choc déterminant dans la lutte pour la deuxième place. La journée se clôturera par Niger – Congo et Tanzanie – Zambie, deux rencontres programmées en soirée et susceptibles de modifier la hiérarchie.
Une Afrique sous tension avant le sprint final
L’Afrique dispose de neuf billets directs pour la Coupe du monde 2026. Les premiers de chaque groupe seront qualifiés, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes disputeront un mini-tournoi pour décrocher le dernier ticket continental. Les entraîneurs doivent gérer la pression, les blessures et la fatigue accumulée, alors que la différence de buts pourrait jouer un rôle décisif.