Une nouvelle ère dans la lutte contre le chikungunya : approbation du vaccin Ixchiq


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Un moustique
Un moustique (illustration)

L’approbation du vaccin Ixchiq représente un progrès crucial dans la lutte contre le chikungunya, une maladie virale transmise par les moustiques. Ce développement ouvre la voie à une protection efficace pour des millions de personnes dans le monde.

Développé par le laboratoire Valneva, un groupe pharmaceutique franco-autrichien, Ixchiq est le premier vaccin contre le chikungunya approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA), le 9 novembre 2023, et par l’Agence européenne des médicaments (EMA), le 27 novembre 2023.

Le chikungunya a un impact considérable en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est où la maladie est endémique. Les symptômes, souvent confondus avec ceux de la dengue ou du paludisme, incluent la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires et articulaires, ainsi que les nausées et vomissements. Les cas graves peuvent conduire à des neuropathies ou des troubles cardiaques.

Le chikungunya et son impact en Afrique

Transmis par les moustiques Aedes, présents dans les régions tropicales et subtropicales, ces insectes se reproduisent dans des environnements d’eaux stagnantes. La maladie représente un enjeu majeur de santé publique en Afrique, affectant la santé des populations, l’économie et le tourisme. L’OMS a signalé plus de 200 millions de cas en Afrique, depuis 2005. Ainsi, la maladie, qui cause de nombreux jours d’hospitalisation, engendre d’importantes pertes économiques.

Les groupes les plus vulnérables sont les résidents ou les voyageurs des zones endémiques. Notamment les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques. Il n’existe aucun traitement spécifique.

La prévention repose principalement sur l’évitement des piqûres de moustiques. Cela implique d’utiliser des vêtements longs, des répulsifs ou d’éliminer les eaux stagnantes. C’est pourquoi des programmes de sensibilisation ont été instaurés dans plusieurs pays africains. Ils incluent notamment la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’élimination des eaux stagnantes.

Impact et utilisation du vaccin Ixchiq

L’approbation du premier vaccin contre le chikungunya est donc une avancée significative. C’est un nouvel espoir de protection pour les individus à haut risque.

Ce vaccin destiné aux adultes se distingue par son schéma de deux doses administrées à un mois d’intervalle. Ses essais cliniques ont révélé une efficacité remarquable. Il réduit significativement le risque d’infections symptomatiques et de complications graves.

Le chikungunya, principalement transmis par les moustiques Aedes, est une menace endémique dans de nombreuses régions du monde. Outre l’Afrique, l’Asie, l’Amérique du Sud et les Caraïbes, l’Europe est, depuis peu, touchée.

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Administré par voie intramusculaire, le vaccin présente des effets secondaires généralement légers et temporaires. L’arrivée de Ixchiq, nouveau vaccin de Valneva, sur le marché est une avancée majeure, offrant une protection indispensable contre le chikungunya et contribuant significativement à la santé publique mondiale.

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