Trois ans de prison pour Alexandre Benalla et nouveau camouflet pour l’Élysée


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Alexandre Benalla
Alexandre Benalla

Alexandre Benalla, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron à l’Élysée, a été condamné, ce vendredi, à trois ans de prison dont deux ans ferme. Il a été reconnu coupable de « violences en réunion » et « port d’arme prohibé » dans l’affaire des violences du 1er-Mai 2018.

Cinq ans après les faits, la cour d’Appel a suivi les réquisitions du parquet, qui avait requis trois ans de prison ferme. Alexandre Benalla a été condamné à trois ans de prison dont deux ans ferme et un an aménageable. Il a également été condamné à une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et à une amende de 10 000 euros.

Lire aussi : l’autre affaire Benalla entre Macron et Bouteflika. L’enquête de Marc Endeweld

Les faits remontent au 1er mai 2018, lors de la manifestation de la fête du Travail. Le chargé de mission à l’Élysée avait été filmé en train de molester un couple de manifestants, place de la Contrescarpe. Il portait en outre une arme de poing, ce qui est interdit aux civils en France.

L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron est aussi condamné pour une affaire de fraude de documents administratifs. En cause, l’utilisation de passeports diplomatiques alors qu’il n’était plus en poste.

Alexandre Benalla, condamné à un an de prison ferme en première instance, en septembre 2021, avait fait appel de ce jugement. Cette confirmation et aggravation de la condamnation est un camouflet pour l’Élysée. En 2018, l’affaire avait déjà fortement perturbé le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

Les réactions à la condamnation d’Alexandre Benalla

Le parquet a salué la décision de la cour d’Appel. « Cette décision est une réponse forte à des faits graves qui ont choqué l’opinion publique », a déclaré la procureure de Paris, Laure Beccuau.

Les avocats d’Alexandre Benalla, ont annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.

Les conséquences

La condamnation d’Alexandre Benalla pourrait avoir des conséquences politiques. L’opposition l’utilise pour critiquer le Président français. Emmanuel Macron avait fortement défendu son ancien collaborateur, allant jusqu’à déclarer « qu’il vienne me chercher » !

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