Les chefs d’État de la Communauté de développement de l’Afrique australe sont en conclave à Luanda. Cette rencontre dans la capitale de l’Angola vise à conclure l’envoie d’une force régionale en RDC.
Le sommet des chefs d’État de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) se tient en Angola, ce samedi 4 novembre. Les dirigeants se penchent sur le déploiement prochain de la force militaire en RDC. Sujet en débats, depuis le 8 mai dernier.
Des troupes d’Afrique du Sud, Malawi et Tanzanie
L’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie se sont engagés comme contributeurs de troupes. Un déploiement en RDC qui ne serait qu’une question de semaines, selon des officiels congolais. Ce samedi, il est question de fixer les dernières modalités après plusieurs rencontres des chefs d’état-major et des ministres.
Ce sommet à Luanda vise à évoquer la situation à l’Est de la RDC. La mise en place de la force militaire régionale est essentiellement pour lutter contre la rébellion du M23. Elle permettra de remplacer les soldats de la communauté est-africaine dont le mandat expire le 8 décembre prochain. Surtout que Kinshasa n’entend pas prolonger le mandat.
Préparer le départ de la force de l’EAC
Le déploiement va devoir s’accélérer afin d’éviter de laisser de vide sécuritaire avec le départ des militaires de l’EAC. Lequel départ coïncide avec le début de retrait progressif de la MONUSCO. Surtout que les combats ont repris ces dernières semaines. La force de la SADC va cohabiter au Nord-Kivu avec les éléments burundais.
Les autorités congolaises ayant conclu un accord de coopération bilatéral, autorisant les troupes burundaises à rester même après le retrait de la force de l’EAC. Cette réunion intervient au lendemain de lancement, par la MONUSCO et les FARDC de l’opération « Springbok » qui a pour objectif d’empêcher les rebelles du M23 de s’emparer de Goma.
