RDC : Cheribun Okende, porte-parole de Moïse Katumbi, retrouvé criblé de balles à Kinshasa


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Cheribun Okende
Cheribun Okende

Cheribun Okende, ancien ministre des Transports et proche collaborateur de Moïse Katumbi, a été retrouvé assassiné dans son véhicule. La découverte a eu lieu dans la matinée de ce jeudi 13 juillet, à Kinshasa.

C’est une nouvelle qui suscite l’émoi et l’inquiétude dans la sphère socio-politique en République Démocratique du Congo. Cheribun Okende, proche collaborateur de Moïse Katumbi, a été retrouvé assassiné. La découverte a eu lieu ce matin à Kinshasa. « Criblé de balles, son corps vient d’être conduit à la morgue », a déclaré un cadre du parti politique Ensemble pour la République, qui a requis l’anonymat.

Avant qu’il soit retrouvé mort, son parti politique avait dénoncé l’enlèvement de son cadre. « Lâche enlèvement de l’Honorable Député national et Porte-parole d’Ensemble pour la République, le mercredi 12 Juillet 2023, à 15h00, au Parking de la Cour constitutionnelle », a-t-il alerté.

Cheribun Okende était attendu, ce 13 juillet, par la Cour constitutionnelle. Cela faisait suite à une convocation relative à sa déclaration de patrimoine en tant qu’ancien ministre. A en croire notre source, le porte-parole du parti s’est rendu à la Cour, le 12 juillet, pour introduire une lettre de demande de report de 24 heures de sa convocation. C’est après « le dépôt de la lettre qu’il a disparu », ajoute-t-il.

D’autres opposants sous les verrous

En attendant d’autres informations, il sied de noter que le climat est très tendu en RDC, à moins de 6 mois de la tenue du scrutin électoral. Ces derniers jours, une frange de l’opposition reste sceptique sur la neutralité de la CENI, alors qu’on assiste à une répression des manifestations et des arrestations de proches des opposants. La mort de Cherubin Okende s’ajoute à d’autres violations des droits de l’Homme, ciblant les leaders de l’opposition, pendant cette période pré-électorale.

Pour rappel, Mike Mukebayi et Salomon Idi Kalonda, deux autres proches de Moïse Katumbi sont toujours sous les verrous. Matata Ponyo, un autre opposant et ancien Premier-ministre, est ciblé aussi par un mandat de comparution à la Cour constitutionnelle, l’une des plus importantes juridictions du pays.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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