Niger : 87 migrants retrouvés morts dans le désert


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Les cadavres d’au moins 87 migrants ont été retrouvés mercredi dans le désert nigérien, à une dizaine de kilomètres de la frontière algérienne. Ces migrants tentaient de se rendre en Algérie dans l’espoir d’avoir une vie meilleure.

Les fouilles se poursuivent dans le désert nigérien suite à la mort de plusieurs dizaines de migrants qui tentaient de se rendre en Algérie. Au départ, les autorités avaient annoncé une quarantaines de morts, mais le bilan a été revu à la hausse, puisque 87 cadavres ont été découverts, à une dizaine de kilomètres de la frontière algérienne.

Ces victimes parmi lesquelles figurent 7 hommes, 32 femmes et 48 enfants s’ajoutent aux 5 femmes et fillettes issues du même groupe de clandestins, dont les dépouilles avaient été découvertes précédemment par l’armée nigérienne, d’après un haut responsable de la sécurité. Mais la voiture qui les transportait est tombée en panne. Tous seraient morts de soif début octobre alors que leur voyage avait débuté en septembre.

D’après le maire d’Agadez, « deux véhicules transportant au moins une soixantaine de migrants avaient quitté Arlit vers le 15 octobre » pour Tamanrassett, une ville du sud de l’Algérie située en plein cœur du désert du Sahara. Selon les informations d’Azaoua Mamane, responsable de l’ONG Synergie basée à Arlit, le groupe de migrants était composé « de familles entières, dont de très nombreux enfants et femmes, qui ont embarqué pour l’Algérie où elles comptaient vivre de la mendicité »

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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