Mauvais cru pour le festival de Meknès


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Drapeau du Maroc
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Le jury du Festival national de théâtre de Meknès (Maroc) a refusé de délivrer le Grand prix du festival. Motifs : aucune des pièces présentées n’était à la hauteur. Il a également refusé, comme l’année dernière, d’attribuer le prix de la meilleure interprétation féminine et celui du meilleur texte.

Le 4ème Festival national de théâtre de Meknès (28 juin – 5 juillet 2002) n’aura pas tenu toutes ses promesses. Le jury a été encore une fois sévère. Il a refusé d’accorder le Grand prix du festival et, comme l’année dernière, le prix d’interprétation féminine ainsi que celui du meilleur texte.

 » Le jury est souverain dans cette affaire « , commente le ministère chérifien de la Culture, membre du comité d’organisation. Après avoir donné lecture du procès verbal final en cérémonie de clôture, le jury, présidé par la dramaturge Tourya Jabrane et composé de neuf personnalités du théâtre marocain, n’a donné aucune explication sur ses décisions.

Etre exigeant

 » C’est leur rôle d’être exigeants quand il faut l’être. Ce n’est pas la première fois que les membres du jury n’accordent pas certains prix. L’année dernière, ils n’avaient pas non plus attribué le prix d’interprétation féminine ni celui du meilleur texte. Si aucune comédienne n’a véritablement ébloui le festival par une prestation particulièrement remarquable cette année, certaines personnes estimaient qu’il y avait quelques textes qui auraient pu prétendre à une récompense. « , témoigne un responsable de la Direction des Arts (antenne du ministère de la Culture).

Aucune des cinq pièces en compétition n’a décroché le premier prix. Pourtant, avec le prix de la meilleure interprétation masculine, celui du meilleur espoir, celui de la meilleure mise en scène et celui de la meilleure scénographie, la pièce Transit, de la troupe casablancaise Espace Liwaa, aurait pu espérer meilleur sort.

Palmarès 2002

Meilleure interprétation masculine : ex-aequo Said Tennour et Kamal Kadimi, pour leurs rôles dans « Transit »

Meilleure mise en scène (réalisateur) : Bouserhane Zitouni pour  » Transit  »

Meilleure scénographie : ex-aequo aux pièce  » Transi « t (troupe Espace Liwa) et Allal (troupe Anouar Souss d’Agadir).

Meilleurs costumes : Zoubida Nassib, pour la pièce Fatna Ya Fatna (troupe Masrah Al-Ajyal de Rabat)

Meilleur espoir : Mohamed Azhar Al-Habib et Laila Fadili, pour leurs rôles respectifs dans les pièces  » Transit  » et  » Souk Al-Afarit  » (troupe du Serdab de Beni Mellal)

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