Législatives et Régionales togolaises : un nouveau calendrier et des tensions persistantes


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Le Président togolais, Faure Gnassingbé, lors d'élections
Le Président togolais, Faure Gnassingbé, lors d'élections

Au Togo, la tension monte avec l’opposition qui bat le macadam, alors que le gouvernement a fixé la date des élections législatives et régionales.

Le gouvernement togolais a annoncé un nouveau calendrier pour les élections législatives et régionales couplées, qui se tiendront désormais le 29 avril 2024. Cette décision fait suite au report du scrutin initialement prévu le 20 avril, suite à des consultations sur la nouvelle loi constitutionnelle. Ce report et la nouvelle date ont été accueillis avec des réactions mitigées.

L’opposition et la société civile, qui avaient appelé à des manifestations pour protester contre la nouvelle Constitution, ont rejeté l’interdiction de ces manifestations par le gouvernement. Elles maintiennent leur programme de mobilisation, ce qui fait craindre une montée des tensions dans les prochains jours. En attendant, les députés togolais sillonnent le pays pour sensibiliser les populations sur la nouvelle Constitution.

Manque d’inclusivité de la nouvelle Constitution

Cette initiative gouvernementale vise à apaiser les tensions et à obtenir l’adhésion du peuple à la réforme constitutionnelle. Cependant, il est important de noter que la nouvelle Constitution reste controversée. L’opposition et certains membres de la société civile la critiquent pour son manque d’inclusivité et pour son caractère restrictif en matière de libertés publiques. La réussite des prochaines élections dépendra de la capacité du gouvernement à apaiser les tensions et à créer un climat de confiance.

La participation de l’opposition et le respect des règles du jeu démocratique seront également des éléments importants pour garantir la crédibilité du scrutin. Signalons que la situation politique au Togo reste tendue. Le nouveau calendrier électoral est un pas important, mais il ne suffira pas à résoudre la crise. Il est nécessaire que le gouvernement engage un dialogue inclusif avec l’opposition et la société civile pour trouver des solutions durables aux problèmes qui minent le pays.

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