Le rideau est tombé sur le Festival panafricain d’Alger


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Deux semaines durant, le public a pu apprécier et jauger la richesse de la culture africaine qui s’est largement étalée aux yeux du monde à l’issue du deuxième Festival panafricain d’Alger. Il s’est achevé lundi, laissant une myriade de beaux souvenirs aux spectateurs.

Notre correspondant en Algérie

C’est dans la salle Atlas, située en plein cœur d’Alger, qui avait abrité en 1969 la première édition du Festival culturel panafricain, que s’est tenue, lundi, la cérémonie de clôture de la deuxième édition, avec un spectacle intitulé Mama Africa. Le riche patrimoine culturel africain restera à jamais ancré dans la mémoire des milliers de personnes qui ont su l’apprécier à sa juste valeur lors de l’événement. Toutes les facettes de la culture africaine ont été étalées aux yeux du monde.

Des écrivains, comédiens, réalisateurs, musiciens, plasticiens et débatteurs sont venus de tous les pays du continent noir pour prendre par à cet événement qui a démontré, si besoin était, que l’Afrique dispose d’un patrimoine inestimable et inépuisable. La musique, tous genres confondus, a meublé chaque soirée depuis l’ouverture du festival dans différentes villes du pays, comme Oran et Tizi-Ouzou qui ont aussi abrité les activités liées à cette manifestation d’envergure. Plusieurs artistes de renoms se sont produits. De grands chanteurs tels Youssou Ndour, Alpha Blondy et le king Khaled ont enchanté le public.

Le cinéma africain n’a pas été en reste et la projection de plus de 120 films a démontré l’importance de la production cinématographique. Charles Mensah du Gabon, Abderrahmane Cissako de Mauritanie, Moufida Tlalti et Nouri Bouzid de Tunisie, Gaston Kaboré du Burkina Faso, entre autres, étaient là pour partager leurs points de vue sur le cinéma africain. L’Algérie, pendant l’événement, s’est d’ailleurs proposée d’accueillir les assises du cinéma africain, à Alger, en 2010.

Le 4ème art n’a pas été non plus en reste. Puisqu’avec l’organisation du festival international du théâtre, qui a vu la présentation au public de plusieurs pièces algériennes et africaines ainsi que des colloques, et conférences spécialisées animées par des hommes de lettres, de culture et d’historiens, le théâtre s’est taillé une bonne place.

Des expositions de peinture et de pièces artisanales mettant en valeur le talent et l’esprit de créativité des jeunes africains ont été aussi organisées, une façon parmi tant d’autres d’étayer l’argumentaire faisant de la culture africaine une force imposante sur la scène internationale, au cours de ce deuxième festival panafricain qui a coûté à l’Algérie un budget colossal.

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Pour plus d’informations:

 Le site du festival panafricain d’Alger

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