
C’est le vendredi 5 septembre 2025 à l’Opéra d’Alger, lors du méga concert organisé dans le cadre de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) — principal rendez-vous économique et culturel du continent, qui vise à promouvoir les échanges commerciaux, la coopération et l’intégration africaine —, que le Ministre de la Culture et des Arts, M. Zoheir Ballalou, a procédé, aux côtés de la légendaire artiste sud-africaine Yvonne Chaka Chaka, surnommée la « Princesse de l’Afrique » et Vice-Présidente de la CISAC, en compagnie de l’Office National des Droits d’Auteur et des Droits Voisins (ONDA), à la remise du « Copyright Friendly Label » à M. Benedict Oramah, Président de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank).
Ce label de conformité au droit d’auteur, délivré pour la première fois dans le cadre d’un événement continental de cette envergure, marque une étape importante et hautement symbolique. Son attribution par la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) représentée par sa vice-présidente l’artiste sud-africaine Yvonne Chaka-Chaka, en présence du Ministre de la Culture et des Arts algérien, Zoheir Balalou, et du Directeur général adjoint de l’Office National du Droit d’Auteur algérien, Mehdi Dlimi, reconnaît et salue l’engagement d’Afreximbank à respecter et promouvoir les droits des créateurs en envoyant un message fort : la protection du droit d’auteur est au coeur du développement des industries créatives et culturelles, et de l’ensemble des industries qui développent une chaîne de valeur pérenne, à l’abri de la contrefaçon.

Le respect de la propriété intellectuelle est en effet essentiel au développement des économies numériques, comme en témoignent les grands procès intentés aux géants de la Silicone Valley pour faire respecter les droits des auteurs et des créateurs dans le développement et l’usage de l’intelligence artificielle, par exemple. L’enjeu est décisif pour une Afrique qui doit renforcer la défense des droits de ses créateurs et leur assurer une juste rémunération pour l’utilisation de leurs oeuvres, concepts ou découvertes.
La remise de ce label, lors du plus grand rendez-vous commercial et industriel intra-africain, conforte la volonté partagée des institutions culturelles et économiques africaines de faire de la créativité un pilier de l’intégration, du rayonnement et de la souveraineté culturelle du continent.