
Depuis ce lundi et pour cinq jour, Nairobi accueille l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement. Objectif ? Bâtir une planète résiliente face aux menaces écologiques.
La capitale kényane, Nairobi, est devenue, depuis ce lundi 8 décembre, l’épicentre des préoccupations écologiques mondiales. La septième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-7) a officiellement débuté. Elle rassemble près de 6 000 délégués venus de plus de 170 pays. Le ton est donné : il y a une urgence absolue à trouver des solutions durables pour bâtir une planète résiliente face aux menaces écologiques croissantes.
Un appel pressant à l’action immédiate
Dans une démarche solennelle, l’ANUE, l’organe décisionnel le plus élevé au monde sur les questions environnementales, a mis l’accent sur la nécessité d’une riposte rapide et concertée. Dans un message vidéo, la vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina J. Mohammed, a martelé l’urgence de préserver la santé planétaire. « Nous devons agir de toute urgence pour préserver la santé de notre planète. Il est temps d’investir dans un climat stable et des écosystèmes florissants« , a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que le multilatéralisme doit produire des résultats tangibles pour les populations et la Terre.
Durant les cinq jours de cette conférence, les délégués s’attaqueront à un programme dense et ambitieux. Le forum, qui se tient sur le thème « Promouvoir des solutions durables pour une planète résiliente« , examinera quinze projets de résolution et trois projets de décision.
Les enjeux sont de taille, allant de la protection renforcée des glaciers à la réduction de l’empreinte écologique de l’intelligence artificielle. La gouvernance des océans, la justice climatique, la gestion durable des ressources transfrontalières en eau douce, ainsi que la transition vers l’économie circulaire et la promotion des énergies propres figurent également en bonne place sur l’agenda. Les discussions porteront aussi sur la production durable des métaux et des minéraux.
Vers un renforcement de la coopération internationale
Le président de l’ANUE-7, Abdullah Bin Ali Al-Amri, a souligné que cette session devait servir de catalyseur pour l’agenda environnemental mondial. Selon lui, le forum se veut guidé par la science et l’esprit de consensus.
Un des objectifs majeurs est le renforcement des accords multilatéraux sur l’environnement. En encourageant l’inclusion et la coopération, l’assemblée espère tracer des « voies résilientes pour la planète et ses habitants. » La directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement a d’ailleurs insisté sur la nécessité d’une démarche inclusive pour répondre à l’escalade des défis environnementaux.




