France-Algérie par Claude Estier


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Même si elles connaissent de temps à autre des moments difficiles, les relations entre la France et l’Algérie sont aussi fondamentales pour l’une que pour l’autre. Pourtant, quarante ans après l’indépendance, bien des incompréhensions demeurent qui sont parfois la source de regrettables conflits.

Ces dernières années, le gouvernement algérien a mis en oeuvre un certain nombre de mesures d’ordre financier et fiscal propres à faciliter les investissements étrangers en particulier ceux d’entreprises françaises intéressées par le marché algérien. L’an dernier, j’ai présidé au Sénat un colloque de haut niveau au cours duquel deux ministres algériens ont pu détailler les facilités désormais accordées aux investisseurs dont certains hésitent cependant encore en arguant des problèmes d’insécurité.

L’année de l’Algérie en France sera une excellente occasion de faire mieux connaître aux citoyens français les possibilités d’un pays qui doit rester pour de multiples raisons, géographiques, historiques, humaines, l’un des principaux partenaires de la France. Un pays dont l’économie, grâce aux ressources que lui procurent le pétrole et le gaz, se porte plutôt bien mais dont la population continue à souffrir d’un taux de chômage très élevé, d’une pénurie grave en matière de logements et d’infrastructures modernes en même temps que d’une insuffisante prise en compte de ses aspirations en matière démocratique.

Puisse l’année de l’Algérie en France renforcer le nécessaire dialogue entre deux pays et deux peuples qui de part et d’autre de la Méditerranée ont eu et ont toujours un certain destin commun.

Claude Estier est Président du groupe d’amitié France-Algérie du Sénat français.

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