Face à l’urgence nutritionnelle en Afrique : Un impératif d’action


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De gauche à droite : Minata Samaté Cessouma, commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social à la Commission de l’Union africaine ; Samuel Ntsokoane Matekane, Premier ministre et ministre de la Défense, de la Sécurité nationale et de l’Environnement du Royaume du Lesotho ; Sahle-Work Zewde, présidente de la République fédérale d’Éthiopie et Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement
Sommet contre la malnutrition Addis Abeba

Dans un contexte où la malnutrition frappe plus de 80 millions d’enfants africains, la rencontre de haut niveau à Addis-Abeba s’est érigée en symbole de mobilisation contre ce fléau. Cette réunion souligne la nécessité d’une action concertée pour inverser la tendance. L’accent a été mis sur les investissements multisectoriels et l’adoption de politiques fortes.

Face à la crise de la malnutrition qui touche plus de 80 millions d’enfants en Afrique, la réunion de haut niveau à Addis-Abeba marque un point culminant dans les efforts continentaux pour contrer ce fléau. Historiquement, la malnutrition a longtemps été une ombre sur le développement africain, entravant le progrès économique et social des nations. Les retards de croissance, le surpoids et l’émaciation chez les enfants de moins de cinq ans mettent en lumière les défis persistants malgré les progrès réalisés dans d’autres domaines.

Une mobilisation historique

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), pilier de ces efforts, joue un rôle crucial dans la lutte contre la malnutrition grâce à ses initiatives de financement du développement. Créé pour stimuler le développement économique et le progrès social dans les 54 États membres régionaux, le Groupe se compose de trois entités : la BAD, le Fonds africain de développement (FAD), et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Sa présence étendue à travers 41 pays africains et un bureau au Japon témoigne de son engagement et de son influence substantielle sur le continent.

Cette rencontre à Addis-Abeba a servi de plateforme pour renforcer l’engagement envers une amélioration significative de la nutrition des enfants, soulignant l’urgence d’adopter des politiques plus robustes et d’augmenter le financement. Le défi est de taille, mais l’appel à un engagement renouvelé pour réduire la malnutrition de 40% d’ici 2025 révèle une volonté commune de changer le cours de l’avenir pour les générations à venir. La collaboration entre les États membres, les organisations de développement et les partenaires philanthropiques est essentielle pour catalyser les investissements nécessaires à la transformation souhaitée.

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