Donald Trump menace d’interdire l’entrée de 25 pays africains aux États-Unis


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L'ex-Président américain, Donald Trump
L'ex-Président américain, Donald Trump

Washington brandit la menace : 25 pays africains pourraient voir leurs ressortissants interdits d’entrée aux États-Unis. Une mesure controversée, justifiée au nom de la sécurité, mais perçue comme une provocation sur le continent.

Une note interne du Département d’État révèle que l’administration Trump envisage de restreindre ou d’interdire l’entrée sur le sol américain à 36 pays, dont 25 situés en Afrique. Les pays visés ont 60 jours pour se conformer aux exigences de sécurité imposées par Washington.

Une nouvelle vague de restrictions migratoires

La politique migratoire américaine pourrait prendre un nouveau virage drastique. Selon une note confidentielle du Département d’État, révélée par le Washington Post et confirmée par Reuters, 25 pays africains sont dans le viseur de l’administration Trump. En cause : des défaillances administratives, des fraudes supposées, et un non-respect des règles de séjour par certains de leurs ressortissants.

Le document, signé le 14 juin par le secrétaire d’État Marco Rubio, a été transmis aux diplomates des pays concernés. Ces derniers disposent de 60 jours pour « se mettre en règle », faute de quoi leurs ressortissants pourraient se voir interdire l’accès aux États-Unis.
Des critères de sécurité contestés

Parmi les griefs formulés par Washington : l’incapacité de certains États à fournir des documents d’identité jugés fiables, des cas de fraude administrative jugés excessifs, ou encore le dépassement de visas par de nombreux ressortissants déjà présents sur le sol américain.

Donald Trump, fidèle à sa ligne dure sur l’immigration, justifie cette politique par la nécessité de préserver la sécurité nationale. Une justification qui suscite déjà de vives critiques sur le continent africain.

Des pays africains sous pression

La mesure pourrait concerner des pays aussi stratégiques que la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigeria, le Sénégal, la République démocratique du Congo, le Ghana, l’Éthiopie ou encore l’Égypte. Certains de ces États entretiennent des partenariats militaires, commerciaux ou diplomatiques importants avec les États-Unis.

L’inclusion de ces pays dans la liste soulève donc des questions : cette mesure serait-elle purement sécuritaire ou aussi géopolitique ? À l’heure où l’influence américaine sur le continent est contestée par d’autres puissances, notamment la Chine ou la Russie, ces restrictions pourraient fragiliser davantage les relations entre Washington et l’Afrique.

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