Dhiab, joueur du siècle tunisien


Lecture 2 min.
Drapeau de la Tunisie
Drapeau de la Tunisie

Tarak Dhiab est le milieu de terrain qui a le plus marqué le football tunisien. Par son jeu tout en subtilité, l’enfant de Tunis a donné au ballon rond africain de grands moments de jeu. Son site Internet est à son image : pétillant.

D’abord, les témoignages.  » J’avoue avoir été un fan de Tarak pour le chef de file qu’il était en équipe nationale tunisienne. Sa conception du football, sa vision de jeu, sa technique parfaite en font l’un des plus fins et de plus subtils du continent « , confie Rabah Madjer. Michel Platini se souvient d’un certain match France-Tunisie :  » (…) j’avais dû apprécié la classe pétillante du n° 10 tunisien, ses touches de balle subtiles et son sens aigu de l’organisation. Il était question que Tarak vienne à Nancy prendre ma place, mais il avait préféré les  » pétrodollars » « . Son entraîneur à l’Espérance de Tunis et en équipe nationale, Henri Piechniczeck, ne tarit pas d’éloges.  » Ce joueur est un génie et son complice est un ballon dont il fait ce qu’il veut. Ce qui m’a le plus séduit en lui, c’est qu’il prend le football comme une fête permanente « . Ce joueur qui fait l’unanimité autour de lui est Tarak Dhiab, un distributeur exceptionnel de passes décisives.

Football de rue

L’enfant de Tunis, aujourd’hui âgé de 48 ans et père de trois enfants, se confie sur son site et n’hésite pas à remonter le temps. Jusqu’à son enfance à Halfaouine, quartier de Tunis.  » Je me livrais à de formidables et interminables parties de ballon. J’apprenais par réflexe à protéger le ballon et à esquiver les charges. Je tenais des trucs ; c’est le football sauvage qui occupait l’essentiel du temps « , se souvient celui a été élu le joueur tunisien du siècle. Contrairement à de nombreux sites personnels qui sombrent dans le narcissisme, celui de Tarak Dhiab demeure sobre, discret. Les informations ne l’encensent pas spécialement mais retracent une carrière qui a fait de lui le Ballon d’or africain au pied gauche redouté.

Trilingue et assez sobre, le site de Tarak Dhiab est de navigation facile. Bémol : la galerie photos gagnerait à être plus fournie.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News