Covid-19 : tension sur les masques


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Alors que le Coronavirus gagne du terrain partout dans le monde, les populations tentent de trouver le meilleur moyen de se prémunir de la maladie, jetant leur dévolu sur les masques qui, malheureusement font défaut.

Les masques sont devenus indispensables dans la lutte contre la maladie à Coronavirus. Cette protection est devenue nécessaire pour les citoyens du monde. C’est d’ailleurs ce qu’a compris le milliardaire chinois Jack Ma, qui a déboursé des milliards de dollars, investis pour la plupart dans l’acquisition de masques de protection qu’il a distribués partout dans le monde : en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique où la maladie poursuit sa croisée meurtrière.

Si la quantité de masques nécessaire est insuffisante, les populations ont aussi un autre souci : quel type de masque faut-il pour barrer la route au Coronavirus. Dans tous les cas, les masques se font de plus en plus rares. D’ailleurs, en France, un stock important de masques de protection a été volé, sans que les autorités ne sachent à quelles fins. Mais, il ne serait pas étonnant que ces masques soient destinés à la vente en ligne, dans la mesure où actuellement, en France, c’est une véritable tension autour de ce produit.

Des épidémiologistes ont toutefois effectué des sorties pour tenter de convaincre l’opinion sur le fait que le port de masque est inutile lorsqu’on n’est pas malade du coronavirus. Selon leur version, le masque ne doit uniquement être porté que par le malade avec comme objectif de ne pas propager la maladie en contaminant d’autres personnes avec leurs sécrétions, et par le personnel soignant dans le but d’éviter de se faire contaminer. Une version très contestable et même contestée, lorsque l’on sait que le citoyen lambda a aussi besoin de se protéger pour se prémunir.

Lorsqu’on sait par ailleurs que le masque est devenu une denrée rare, l’on pourrait comprendre par cette précision des spécialistes que leur théorie vise à réduire cette tension autour du masque. Le masque s’est en effet fait rare au point que l’armée française ait été obligée de puiser dans ses réserves cinq millions de masques mis à la disposition des autorités sanitaires du pays.

En Afrique, c’est le même cas de figure. Au Sénégal, par exemple, les masques chirurgicaux, qui se monnayaient à moins de dix centimes d’euro (50 FCFA) ont vu leur prix unitaire grimper et avoisiner les trente centimes d’euros (200 FCFA). Des prix qui ont quadruplé du fait de la pandémie du Coronavirus. A condition qu’on en trouve bien entendu, car la denrée se fait rare aussi sur le continent. Même scénario autour du gel antibactérien alcoolisé. Les prix ont flambé, passant du simple au double. Ce qui a d’ailleurs poussé les autorités à taper du poing sur la table, menaçant les opérateurs véreux de lourdes sanctions.

Lire : Covid-19 : Jack Ma ouvre la caverne d’Alibaba pour l’Afrique et offre des millions de masques et de kits de test

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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