Côte d’Ivoire : un drame de la route fait 13 morts et une cinquantaine de blessés


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Un accident de voiture
Un accident de voiture

Dans la nuit de vendredi à samedi, un terrible accident s’est produit sur l’autoroute A3 reliant Bouaké à Korhogo. Une collision frontale entre un car de voyageurs revenant du Mali et un camion-citerne transportant du carburant a causé la mort de 13 personnes et blessé 45 autres. Ce drame met une fois de plus en lumière les enjeux de sécurité routière en Côte d’Ivoire et en Afrique en général, où les accidents de la route constituent une menace sérieuse et récurrente.

L’accident s’est produit vers 23h, lorsqu’un camion-citerne a percuté violemment un car de voyageurs. Le choc a provoqué un incendie qui a rapidement consumé les véhicules, piégeant les victimes dans les flammes. Les autorités locales, en coordination avec les services de secours, sont intervenues pour évacuer les blessés vers les hôpitaux les plus proches, mais le bilan humain reste lourd.

Un problème récurrent en Côte d’Ivoire

Les accidents de la route sont malheureusement fréquents en Côte d’Ivoire, où l’état des routes, l’excès de vitesse, le non-respect du code de la route et l’entretien insuffisant des véhicules contribuent à ce fléau. Les autorités ivoiriennes ont multiplié les efforts pour sensibiliser les conducteurs et renforcer la sécurité routière, mais la situation reste préoccupante. Chaque année, les routes ivoiriennes font des milliers de victimes, avec un nombre élevé d’accidents impliquant des véhicules de transport en commun comme des cars et des camions.

Drames routiers en Afrique : une tendance alarmante

La Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays confronté à cette problématique. À l’échelle du continent africain, les accidents de la route représentent l’une des principales causes de mortalité. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique subsaharienne affiche l’un des taux de mortalité routière les plus élevés au monde. Le manque d’infrastructures routières modernes, l’absence de mesures de contrôle efficaces, et l’entretien inadéquat des véhicules contribuent à cette tragédie. Les pays africains enregistrent des taux de mortalité routière dépassant ceux des autres régions du monde, avec des accidents impliquant souvent des bus, des taxis collectifs et des camions mal entretenus.

Par exemple, au Kenya, les accidents de bus, connus localement sous le nom de « matatus », et au Nigéria, les accidents impliquant des camions citernes sur des routes en mauvais état ont souvent causé des bilans lourds.

Des initiatives pour améliorer la sécurité routière

Face à cette situation, les autorités ivoiriennes, tout comme d’autres pays africains, ont mis en place plusieurs initiatives. Des campagnes de sensibilisation et des opérations de contrôle routier sont régulièrement organisées pour rappeler aux conducteurs les dangers de la route. Cependant, la mise à niveau des routes et l’application plus stricte des règles de sécurité restent des défis importants à relever pour réduire le nombre de victimes sur les routes.

Ce dernier accident illustre la nécessité de continuer à investir dans la prévention et la modernisation des infrastructures pour répondre aux défis croissants posés par les transports en Afrique

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