Côte d’Ivoire, Soro est formel : « Ouattara n’a pas fait mieux que Gbagbo »


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Alassane Ouattara et Guillaume Soro
Alassane Ouattara et Guillaume Soro

L’ancien président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a saisi l’opportunité d’un face-à-face avec la presse pour dire à qui veut l’entendre que le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, n’a pas fait mieux l’ancien Président Laurent Gbagbo.

Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur Alassane Dramane Ouattara, qui, selon lui, n’a pas fait mieux l’ex-Président Laurent Gbagbo.

« Quand on voit le potentiel, je me dis que le butin est maigre. On dit que la Côte d’Ivoire a une croissance de 9%, mais c’est une croissance appauvrissante. J’assume le premier mandat, mais je me suis longtemps fait berner par les chiffres macroéconomiques. Quand vous arrivez en Côte d’Ivoire, on vous montre le troisième pont ; mais allez voir à Abobo Derrière-rail. Si on parle encore de Gbagbo, c’est que Ouattara n’a pas fait mieux »,  a jugé Guillaume Soro.

Revenant sur la tentative d’arrestation dont il a fait l’objet en Espagne, relève le monde, Guillaume Soro explique : « Cinq policiers, entre 3 et 4 heures du matin, ont frappé à la porte de ma chambre de l’hôtel El Palace. Comme je ne parle pas espagnol, je répétais “Zapatero, Zapatero. Est-ce que vous feriez ça à Zapatero ?” L’un des policiers, qui parlait un peu français, m’a dit que je devrais appeler mon ambassade. J’attends encore qu’elle me rappelle. La vérité, c’est qu’il voulait une photo de moi menotté pour mettre fin à ma candidature ».

A lire : Côte d’Ivoire : avec son GPS, Soro à l’assaut de Ouattara

Guillaume Soro a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire. Seulement, l’ancien président du Parlement ivoirien, indisposé par l’ambigüité de la posture du Président Alassane Ouattara sur une éventuelle candidature au scrutin, ne rate pas l’opportunité de s’attaquer au dirigeant. Comme ce fut le cas, ce mercredi 23 octobre 2019, alors que l’ancien chef rebelle faisait face à la presse, à l’hôtel Westminster de Paris.

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