Côte d’Ivoire : le dur labeur des blanchisseurs de pagnes maliens


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Les blanchisseurs maliens ou laveurs de vêtements affluent chaque matin sur la rivière Banco, en Côte d’Ivoire. Ces immigrés effectuent ce dur labeur pour des sommes dérisoires dans l’espoir, un jour, de retourner au Mali les poches garnies.

Le travail est rude. Mais peu importe, « il faut bien gagner sa vie ! ». C’est pour cette raison que les blanchisseurs de vêtements maliens, appelés aussi Faconis (en langue Malinké) ont quitté le Mali pour la Côte d’Ivoire. La rivière Banco est leur principale source de revenus, puisque c’est elle qui leur permet chaque matin de laver les vêtements de leurs clients avec du savon. « Laver les habits c’est un travail très dur et mal payé! Mais nous n’avons pas le choix! Sinon nous ferions autre chose », explique Aidara Mahamoudou.

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C’est par centaine, que ces immigrés maliens aux muscles saillants par leur dur labeur, lavent pagnes, pantalons, jeans, draps, etc. Une fois propres, les vêtements sont séchés avant d’être remis au client. Et gare à celui qui se trompe de propriétaire. « Nous essayons de nous remémorer le nom de chaque client pour ne pas nous tromper de propriétaire », affirme Ahmed Diallo. « Je travaille pour recueillir suffisamment d’argent. Quand j’en aurai assez, je retournerai au Mali. Et j’achèterai des bœufs pour devenir fermier », confie le jeune homme. C’est bien l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie au Mali qui anime les Faconis.

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