Ce qu’a dit Tiken Jah sur l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali


Lecture 2 min.
Tiken Jah Fakoly, artiste
L'artiste Tiken Jah Fakoly

L’affaire des 49 soldats ivoiriens interpellés et placés sous mandat de dépôt au Mali a fini d’embraser les relations entre Maliens et Ivoiriens, deux peuples jadis très proches. Afin de faire baisser la tension entre les deux pays, l’artiste Tiken Jah Fakoly a lancé un appel.

Les 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés le 10 juillet dernier, à l’aéroport international de Bamako, avec armes et munitions. Ils étaient à bord de deux avions : l’un transportant les hommes et l’autre l’armement. Accusés par les nouvelles autorités maliennes d’être des mercenaires, ces soldats avaient été jugés et placés sous mandat de dépôt. Un dénouement malheureux, malgré la médiation offerte dans cette affaire par le Président togolais Faure Gnassingbé.

Pourtant, le chef de l’Etat ivoirien se dit ouvert au dialogue pour une issue heureuse. Seulement, Bamako a continué de dérouler au point d’en rajouter à la tension qu’avait soulevée la seule arrestation des soldats dont le déploiement avait été rattaché à la mission de l’ONU au Mali. Actuellement, plus rien ne va entre Maliens et Ivoiriens. Suffisant pour que Tiken Jah Fakoly appelle à «faire attention à ce qu’il n’y ait pas de gros problèmes entre le Mali et la Côte d’Ivoire».

«Il faut tout faire pour apaiser. Il faut laisser les politiciens dans leurs calculs politiques. Il faut laisser les dirigeants dans leurs calculs, dans leurs jeux. Il faut éviter que la population soit touchée par cette situation», a alerté Tiken Jah Kakoly. «Et c’est ce qui est en train d’arriver aujourd’hui, malheureusement, avec les interdictions de concerts de certains artistes et le feu qu’il y a sur les réseaux sociaux», a déploré l’artiste musicien.

Lire : Mali : mandat de dépôt contre les 49 soldats ivoiriens

Avatar photo
Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News