Le Sommet sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée s’ouvre ce lundi 24 juin à Yaoundé. Pas moins de 25 chefs d’Etats de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale sont attendus dans la capitale politique du Cameroun pour trouver des réponses à l’explosion de l’insécurité dans cette importante zone pétrolière du continent noir.
L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale se mobilisent pour lutter contre l’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée. Pas moins de vingt cinq chefs d’Etat de ces deux régions du continent noir ont répondu président au Sommet de Yaoundé qui ouvre ce lundi 24 juin ses portes.
Le but du Sommet sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée ?
« Donner une réponse régionale et internationale coordonnée aux fléaux de la piraterie, du trafic de drogues, des vols à main armée et d’autres activés maritimes illégales dans le Golfe de Guinée », rapporte l’Agence de presse africaine (APA).
Et pour cause, l’insécurité explose dans le Golfe de Guinée. Quinze actes de piraterie y ont été recensés dans le premier trimestre de l’année 2013. Une insécurité qui se propage dans les pays voisins, au Nigeria (11 cas de piraterie dénombrés), ainsi qu’en Côte d’Ivoire (3 cas répertoriés).
« Selon le Bureau maritime international (BMI), 966 marins ont été attaqués, avec cinq des 206 otages tués en Afrique de l’ouest en 2012, contre 851 le long des côtes somaliennes dans le Golfe d’Aden, un des points les plus chauds de la piraterie », fait savoir l’APA.
Des décisions concrètes vont ainsi être prises pour lutter contre ce fléau de l’insécurité qui ravage le Golfe de Guinée, une importante zone pétrolière en Afrique.
D’où la dimension internationale de cet évènement, qui est soutenu par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ainsi que par la Commission du Golfe de Guinée (CGG).
