Burkina Faso : l’UA n’est pas venue pour « sanctionner »


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L’Union africaine (UA) ne veut pas sanctionner le Burkina Faso mais « participer à la solution » a indiqué l’organisation panafricaine à travers son président en exercice, le chef d’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ce lundi, à Ouagadougou.

« L’Union africaine (UA) n’est pas venue pour sanctionner le Burkina Faso » a indiqué le président en exercice de l’Union africaine, le chef d’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à l’occasion d’une visite à Ouagadougou. Il faisait le déplacement afin de rencontrer les protagonistes de la crise.

« Participer à la solution »

« Nous sommes venus pour participer à la solution (…) qui viendra des Burkinabè », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « L’Union africaine est là pour les accompagner. Ils ont déjà fait l’essentiel pour davantage de démocratie dans leur pays ». Il a ensuite félicité les acteurs de la crise afin qu’ils continuent la transition « dans la tranquillité, la sécurité et la paix sociale », rapporte El Watan.

Le président mauritanien réagissait aux propos du colonel Zida, à la tête du pays. Il avait déclaré ne pas être contraint par l’ultimatum lancé par l’UA qui menaçait de sanction le pays si le pouvoir n’était pas rendu aux civils dans les 15 jours.

Frédéric Schneider
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Diplômé en Sciences Politiques avec une spécialité Études africaines (Paris I Panthéon-Sorbonne), Frédéric Schneider a longtemps travaillé pour Afrik.com. Puis, après avoir travaillé pour TV5 Monde sur les sujets africains, il s'est reconverti comme réalisateur-documentariste, réalisant notamment des films sur les parcours migratoires. Son évolution du journalisme web vers la réalisation témoigne d'un engagement constant pour raconter l'Afrique avec authenticité
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