
La SN-BRAFASO renaît après plus de quinze ans d’arrêt. À Komsilga, le Capitaine Ibrahim Traoré a inauguré une usine entièrement réhabilitée grâce à un investissement massif de l’État. Ce projet relance un fleuron industriel stratégique et mise sur les matières premières locales.
Il ouvre aussi de nouvelles perspectives pour l’emploi et l’économie burkinabè.
Un investissement massif au service de l’État
La réhabilitation de la SN-BRAFASO est le fruit d’un investissement conséquent qui s’élève à plus de 17 milliards de FCFA. Avec un capital social de 6 milliards de FCFA, l’État burkinabè détient une participation majoritaire de 70% dans cette nouvelle société.
Spécialisée dans la fabrication et la vente de boissons alcoolisées et non alcoolisées, l’unité industrielle affiche désormais une capacité de production annuelle de 600 000 hectolitres.
La relance de cette brasserie s’inscrit pleinement dans la vision de renforcement de la transformation locale. L’usine utilisera en effet des matières premières locales essentielles à l’agriculture du pays, telles que le maïs, le sorgho et le riz.
Un impact majeur sur l’emploi et l’économie locale
L’inauguration de la SN-BRAFASO est une excellente nouvelle pour le marché de l’emploi. La Présidence annonce que la remise en service de l’usine va générer un total de 300 emplois directs : 200 emplois permanents et 100 emplois non-permanents.
Surtout, cette relance est un moteur pour l’économie locale, puisqu’elle devrait entraîner la création d’environ 20 000 emplois indirects. Ces emplois toucheront des secteurs variés, notamment la logistique, la distribution, et bien sûr, la filière agricole chargée de fournir les matières premières.
Cette réhabilitation illustre l’engagement du Capitaine Traoré à revitaliser le secteur industriel et à privilégier l’investissement étatique pour assurer la souveraineté économique, en se concentrant sur les secteurs ayant un fort potentiel d’impact social et de transformation locale.




