Bénin : Ouidah fait son cinéma


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Le réalisateur béninois Jean Odoutan lance la quatrième édition de son festival de cinéma, Quintessence. La ville de Ouidah accueille cette manifestation du 7 au 11 janvier. De nombreux prix, les « Pythons », seront décernés en clôture.

La ville béninoise de Ouidah abritera du 7 au 11 janvier 2006, la quatrième édition d’un festival international de films dénommé Quintessence, a-t-on appris à Cotonou auprès des organisateurs. Initiée par le cinéaste béninois Jean Odoutan dans cette cité qui fut un comptoir d’esclaves, située à environ 40 km de Cotonou, la manifestation vise à faire connaître les atouts du Bénin sur le plan cinématographique et à susciter des vocations.

Le festival fera découvrir des films francophones qui réservent une place importante à l’Afrique et à la diaspora, ainsi que des films américains, asiatiques ou européens, oeuvres de
réalisateurs prestigieux ou novateurs. Au cours de cette quatrième édition, placée sous le thème de l’exode, quarante-deux films dont treize longs métrages, treize documentaires et quinze courts métrages seront en compétition.

Les « Pythons » du festival

Plusieurs trophées, notamment le « Python royal », le « Python children », le « Python pygmée », le « Python papou » et le « Python à tête noire », seront décernés. Cinq ateliers d’initiation, de perfectionnement et de renforcement des capacités, de même qu’une table ronde, sont prévus sur des thèmes relatifs aux problèmes de la cinématographie, notamment les enjeux d’une école de cinéma au Bénin, et l’adaptation du roman au cinéma.

Les participants aux différents ateliers élaboreront des œuvres de courte durée qui seront projetées pendant la cérémonie de clôture du festival au cours de laquelle les meilleurs
compétiteurs des catégories long métrage, court métrage et films documentaire seront récompensés. Bien que les professionnels du Bénin ne manquent pas de talent, le cinéma béninois est l’un des plus pauvres du continent, déplorent les acteurs du secteur.

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