Au rythme de la CAN : à propos des tests TDR et PCR à Douala


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Centre de test PCR et TDR de Douala
Centre de test PCR et TDR de Douala

La 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations se passe dans une situation assez particulière au Cameroun où tous les joueurs ou supporters ont l’obligation de faire le test de diagnostic rapide ou TDR. Un test sérologique, qui se fait à partir d’un prélèvement d’une goutte de sang au bout du doigt. Ce test consiste à une détection qualitative d’anticorps dans le sang total, le sérum ou le plasma. À Douala, un site a été aménagé dans les fans zone au village CAN à Bonanjo.

Envoyé spécial au Cameroun,

Depuis le début cette nouvelle édition de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, au milieu de la pandémie de Coronavirus, les joueurs, les staffs techniques des équipes qualifiées, les journalistes et même les supporters sont obligés d’accomplir le fameux test de diagnostic rapide « TDR », pour pouvoir accéder au stade. Mais, comment se passe ce test ? « Nous sommes dans le testing de tous les intervenants à la Coupe d’Afrique des Nations », tente d’expliquer Ndoumbé Endalle Sandra, pharmacienne et une des responsables du site de Douala.

« Il y a deux types de test. Il y a le test de diagnostic rapide « TDR » et « PCR » ou test virologique. Le test rapide à une validité de 24 heures, alors que le test PCR est de 48 heures. Nous sommes là pour pouvoir surveiller la santé de tous les intervenants. Il y a un numéro qui est mis à notre disposition. Les cas positifs, on les amène au centre national, pour les mettre en quarantaine et veiller à leur soin. C’est tellement bien organisé. Nous n’avons eu qu’un seul cas, depuis le début de ces tests, sur notre site. Mais, toutes les dispositions sont prises pour que les choses se passent bien », a-t-elle indiqué.

Cependant, elle reconnaît que les blouses blanches, qui dépistent tous les jours les potentiels malades, sont les plus exposées. Néanmoins, des dispositions ont également été prises pour leur permettre de rester en bonne santé. « Nous nous dépistons tous les sept jours, parce que nous sommes en contact direct avec de potentiels malades. Il ne faudrait pas que ces malades nous contaminent », a ajouté Ndoumbé Endalle Sandra.

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