« Algérie, mon amour », Saison 2


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Les algériens marchent à Paris, le 30 juin 2019, lors du 21ème dimanche
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Le film-documentaire « Algérie, mon amour », diffusé en France, joue les prolongations en Algérie. L’un des participants au long métrage et un autre jeune qui a été accompagnateur du réalisateur ont été interrogés par la police de ce pays d’Afrique du Nord.

La tension grimpe d’un cran en Algérie où une enquête a été ouverte après la diffusion, en France, du long métrage « Algérie, mon amour ». Selon la presse algérienne, qui cite l’AFP, les autorités algériennes ont ouvert une enquête pour en savoir plus sur le tournage du film-documentaire sur le Hirak, diffusé sur France 5.

Samedi 30 mai 2020, Mehdi, qui n’est autre qu’un des personnages clés du film, de même qu’un autre jeune qui a joué le rôle d’accompagnateur auprès du réalisateur ont été interrogés par la police algérienne. L’information, selon les journaux algériens, a été rapportée, dimanche 31 mai, par l’AFP, qui cite Me Farid Khemisti, avocat de Mehdi.

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« Mehdi a été retenu durant près de 14 heures. Quel est le but de cette convocation ? On ne lui a rien reproché, aucune inculpation. On lui a posé un tas de questions et demandé des tas de renseignements », a indiqué son avocat. Selon ObservAlgerie, qui cite toujours le journal français, le responsable de l’association « Bel Horizon » ainsi que plusieurs autres personnes liées au tournage du film ont été convoqués, ce lundi.

Pour avoir servi d’accompagnateur au réalisateur franco-algérien Mustapha Kessous, un autre jeune a été également auditionné, dimanche. Me Farid Khemisti a indiqué que le jeune homme, guide touristique au sein de l’association « Bel Horizon » pour la protection du patrimoine, a été relâché sans aucune inculpation.

La diffusion du film documentaire n’a pas été du goût des Algériens, qui n’ont pas manqué de dire leur colère, notamment en rapport avec l’image montrée du Hirak qui, selon beaucoup d’internautes, n’est pas conforme à la réalité. Ce long métrage, en plus d’être critiqué en Algérie, a déclenché une crise diplomatique entre Alger et Paris, puisque l’Algérie a décidé de rappeler son Ambassadeur en France pour consultations.

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