Afrique du Sud : Julius Malema ne lâche pas prise


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Le chef des combattants de la liberté économique (EFF), Julius Malema, a révélé à ses partisans que s’il les a convoqué au tribunal de Senekal, c’était pour leur rappeler leur détresse pour la terre. Il a ainsi fait savoir que les Blancs doivent s’excuser et payer de l’argent pour le génocide, les meurtres et l’apartheid.

Julius Malema s’exprimait devant le tribunal de première instance du Senekal où des membres de son parti se sont réunis, lors de la comparution devant le tribunal des deux hommes accusés d’avoir tué le jeune régisseur de la ferme, âgé de 21 ans, Brendin Horner.

Les membres de l’EFF sont sortis massivement, après l’appel du parti à la suite des violentes protestations des agriculteurs devant le tribunal, la semaine dernière. Malema a déclaré à ses partisans que s’il les avait appelés à Senekal, c’était pour les amener à se souvenir de leur détresse pour la terre. Il en a profité pour exiger des excuses aux agriculteurs blancs.

« Pour leur apartheid, pour leur viol, pour leur meurtre. Lorsqu’ils s’excusent, ils doivent le faire à la manière africaine. Nous avons besoin de bétail… synonyme d’argent. Ils doivent nous payer des milliards et des milliards », a-t-il déclaré.

Trump en ligne de mire

Malgré le meurtre de Horner Brendin, Julius Malema a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de meurtres à la ferme en Afrique du Sud. « Il n’y a pas d’agriculteurs qui sont tués, et ce message doit atteindre ce Trump raciste. Il n’y a pas d’agriculteurs blancs tués en Afrique du Sud. En Afrique du Sud, des femmes sont tuées. En Afrique du Sud, des enfants sont tués », a-t-il ajouté.

Selon Julius Malema, les Blancs de la ville de Senekal avaient utilisé le prétexte de meurtres dans les fermes, pour dissuader les Noirs de maintenir leur agenda foncier basé sur la réclamation de réparations.

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