
Couronnée « Coup de cœur des Francofolies de La Réunion » en septembre dernier, Zily s’apprête à conquérir de nouvelles scènes internationales. À quelques jours de sa performance au WOMEX 2025 en Finlande (24 octobre), l’artiste mahoraise nous parle de son ascension fulgurante, de « Mamio », son nouveau single qui sortira en novembre, et de sa mission : faire rayonner la culture de l’océan Indien à travers une fusion musicale unique mêlant afrobeat, amapiano et sonorités traditionnelles.
Entre résilience et fierté des racines, celle qui se définit comme une voix pour les femmes et la jeunesse mahoraise incarne une nouvelle génération d’artistes africaines prêtes à conquérir le monde. Rencontre avec une ambassadrice musicale dont le message d’amour et d’unité transcende les frontières.
Vous avez littéralement enflammé le public des Francofolies de La Réunion en septembre, et vous voilà maintenant sur la scène du WOMEX en Finlande.
Zily : Franchement, les Francofolies de La Réunion, c’était un moment incroyable. Le public était en feu, et ça m’a donné encore plus d’énergie pour continuer à partager ma musique.
Aujourd’hui, être invitée au WOMEX en Finlande, c’est une belle reconnaissance, mais surtout une chance de faire voyager la culture mahoraise encore plus loin.
Après « Bazuka » qui nous plongeait dans les jeux d’enfance mahorais, que nous raconte « Mamio » qui sortira en novembre ? Comment continuez-vous à faire dialoguer les sonorités traditionnelles de Mayotte avec l’amapiano et l’afrobeat dans ce nouveau titre ?
Zily : Mon prochain titre, “Mamio”, qui sort en novembre, parle de résilience , de l’importance d’avoir les pieds sur terre et surtout la connexions avec la Nature et l’amour pour nos racines. J’y mélange quelques instrument tradition de Mayotte et de l’afrobeat, j’aime créer ce lien entre les générations, entre le passé et le présent.

Vous êtes devenue un porte-voix des femmes et des cultures de l’Océan Indien. Comment conciliez-vous cet engagement social avec votre carrière artistique, et quelle responsabilité ressentez-vous envers les jeunes générations mahoraises qui vous regardent ?
Zily : Être une voix pour les femmes et pour les cultures de l’océan Indien, c’est quelque chose que je prends à cœur. Si à travers ma musique, les jeunes de Mayotte peuvent se sentir fiers et inspirés, alors j’ai tout gagné. Et peu importe le pays, que ce soit à La Réunion, en Afrique ou bientôt en Finlande, le plus beau, c’est de voir que la musique parle à tout le monde.
Votre style unique mélange afrobeat, pop, amapiano et musiques traditionnelles mahoraises. Y a-t-il des défis particuliers à faire comprendre cette richesse culturelle aux publics européens et nord-américains ?
Zily : Peu importe le pays, que ce soit à La Réunion, en Afrique ou bientôt en Finlande, le plus beau, c’est de voir que la musique parle à tout le monde.



