Washington soutient Staffan de Mistura dans sa mission au Sahara


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Joe Biden
Joe Biden

Les Etats-Unis d’Amérique ont annoncé leur soutien aux efforts de Staffan de Mistura, Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour la région du Sahara.

Dans un post publié sur son compte Twitter, vendredi 4 février 2022, Linda Thomas-Greenfield, représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, a fait part du soutien de Washington à Staffan de Mistura, Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour la région du Sahara.

Dans son tweet, Linda Thomas-Greenfield, a évoqué le souhait de son pays de voir la situation aboutir à une solution durable au conflit. « Nous soutenons pleinement ses efforts pour faire avancer le processus politique dirigé par l’ONU, afin de parvenir à une solution durable et honorable au conflit », a-t-elle indiqué.

Nommé en octobre 2021 au poste d’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région du Sahara, en remplacement de l’ancien Président Allemand Horst Köhler, Staffan de Mistura, diplomate italo-suédois, avait effectué une visite au Maroc, les 12 et 13 janvier 2022. Opportunité saisie pour s’entretenir avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Staffan de Mistura intervient pour tenter de résoudre un conflit vieux de 47 ans, entre le Maroc et le Front Polisario sur la région du Sahara Occidental. En effet, depuis le départ du colon espagnol qui occupait cette région, un conflit s’est installé et a fini par se transformer en confrontation armée. La tension s’est d’autant plus exacerbée que l’Algérie, frère-ennemi du Maroc, a pris position et soutien le Front Polisario.

Une position qui n’a fait qu’accentuer la tension dans cette région. Si elle soutient la branche armée du Sahara Occidental qu’est le Polisario dirigé par Brahim Ghali, l’Algérie refuse de s’asseoir à la table des négociations, pour tenter de trouver une solution à un conflit qui n’a que trop duré, au point d’exaspérer l’Allemand Horst Köhler, qui avait fini par jeter l’éponge, face à une situation qui semblait s’enliser.

En tous les cas, le Maroc maintient sa position et réclame son droit à la région du Sahara Occidental. Mieux, Rabat propose un plan d’autonomie étendue sous sa souveraineté. Ce que proteste le Front Polisario qui, soutenu par les autorités algériennes, exige un référendum pour déterminer le sort de la région.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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