Washington et les Emirats pour une solution pacifique à la guerre en Libye


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Les Émirats Arabes Unis se sont dits prêts à travailler avec les États-Unis pour trouver une solution pacifique à la guerre en Libye, un jour après avoir été accusés par la nouvelle administration du Président Joe Biden d’intervenir dans le conflit, qui dure depuis presque une dizaine d’années.

Les Émirats Arabes Unis (EAU) se sont dits prêts à travailler avec les États-Unis pour trouver une solution pacifique à la guerre en Libye, un jour après avoir été accusés par la nouvelle administration du président Joe Biden d’intervenir dans le conflit, qui dure depuis presque une dizaine d’années.

« Il est urgent de redoubler d’efforts diplomatiques pour résoudre le conflit en Libye », a indiqué, vendredi, Lana Nusseibeh, ambassadrice des Émirats Arabes Unis auprès de l’ONU. « Les EAU sont prêts à travailler en étroite collaboration avec tous les membres du Conseil de sécurité, y compris la nouvelle administration américaine, pour parvenir à un règlement pacifique pour le peuple libyen », a-t-elle indiqué. Elle a également annoncé que « le pays a accueilli favorablement l’appel lancé par le Conseil de sécurité pour que toutes les forces étrangères se retirent de la Libye. L’intervention étrangère dans le conflit doit cesser maintenant ».

La veille, lors d’une réunion virtuelle du Conseil de sécurité sur la Libye, les États-Unis ont appelé « toutes les parties extérieures à inclure la Russie, la Turquie et les Émirats Arabes Unis, à respecter la souveraineté libyenne et à cesser immédiatement toute intervention militaire en Libye ». Les Émirats arabes unis aux côtés de l’Égypte et de la Russie, soutiennent Khalifa Haftar, un commandant militaire « infidèle » basé à l’Est qui, en avril 2019, a cherché à prendre le contrôle de la capitale Tripoli au gouvernement d’accord national (GNA) reconnu par l’ONU. Le GNA est soutenu par la Turquie.

« Les EAU sont fermement convaincus que les solutions diplomatiques et politiques sont la seule voie pour mettre fin au conflit libyen. La première priorité est de préserver et de renforcer l’accord de cessez-le-feu convenu en octobre », a dit Nusseibeh. « Cela permettra et encouragera un processus politique et une transition dirigée par la Libye qui répondent aux aspirations du peuple libyen à la stabilité, à la paix et à la prospérité », a-t-elle ajouté.

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