Vent de mystère sur le Programme du millénaire pour l’Afrique


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Drapeau de l'Afrique du Sud
Drapeau de l'Afrique du Sud

Un programme panafricain de redressement du Continent concocté par Mbeki, Bouteflika et Obasanjo. Il sera présenté par le président sud-africain au sommet de Davos. Extrêmement ambitieux dans les intentions, les détails de ce plan restent secrets.

La présidence sud-africaine l’a annoncé très officiellement dimanche : un plan de développement africain, intitulé  » Programme du millénaire pour l’Afrique  » (PAM) va être exposé dans ses grandes lignes par Thabo Mbeki en personne lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui aura lieu du 25 au 30 janvier. Mais derrière l’effet d’annonce de ce  » Plan Marshall  » pour l’Afrique, co-écrit pas les présidences algérienne, sud-africaine et nigériane, quid ? Le black out est en effet total sur le contenu du PAM. Les présidences algérienne et sud-africaine se refusent pour l’instant à communiquer sur le contenu d’un projet  » appartenant à l’Afrique, développé par des Africains et soutenu par des dirigeants mondiaux « .

Soutien du Japon, des USA et de la Grande-Bretagne

Tout juste sait-on que le PAM a reçu le soutien du Premier ministre japonais, Yoshiro Mori, lors de sa récente visite en Afrique du Sud. Ce programme consisterait en une stratégie concertée des Etats africains pour la réduction de la dette, la recherche d’investissements, le développement humain et la mise en place d’infrastructures. Selon les services du chef de l’Etat en poste à Pretoria, le président américain Bill Clinton et le Premier ministre britannique Tony Blair soutiendraient ce document. Document qui circulerait entre les mains de plusieurs dirigeants du Continent Noir.

La lutte contre la maladie et le développement des nouvelles technologies de l’information seraient également au programme. Selon le site d’information en temps réel sud-africain,  » News24 « , le PAM comporterait diverses dispositions visant à réduire la  » fracture digitale  » entre l’Afrique et le reste du monde. Mais il serait assorti de sévères conditions en matière de démocratie et de lutte contre la corruption pour les pays qui souhaiteraient en tirer parti.

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