Usine de vapocraquage d’éthane en Algérie : Total évincé du projet


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Les négociations entre la Sonatrach et Total sont désormais closes. Les entreprises algérienne et française ne développeront pas ensemble le projet d’usine de vapocraquage d’éthane à Arzew, en Algérie.

L’échec des négociations entre l’entreprise publique algérienne Sonatrach et le groupe français Total est arrivé à son terme. L’entreprise française ne participera pas au projet d’installation d’une usine de vapocraquage d’éthane à Arzew, près d’Oran, en Algérie.

Malgré la signature en 2007 d’un accord de partenariat, les deux parties ne se sont pas entendues sur la règle d’investissement dite du « 49/51 », selon Maghreb Emergent. Une règle critiquée par les sociétés étrangères qui n’ont pas la possibilité d’être les actionnaires majoritaires en Algérie. Le projet est estimé à 5 milliards de dollars.

Autre point sur lequel les deux parties ont buté : le lieu de livraison du gaz extrait de l’usine d’Arzew. Les discussions étaient par ailleurs bloquées depuis plusieurs mois à cause du prix du gaz. Total avait catégoriquement refusé de revoir à la hausse son offre initiale, dont le montant et les modalités n’ont pas été rendus publiques.

Ni la visite en Algérie de Jean-Pierre Raffarin, envoyé spécial du Président François Hollande en octobre dernier, ni celle du Premier ministre Jean-Marc Ayrault en décembre dernier, n’auront réussi à faire changer d’avis la partie algérienne.

Le ministre algérien de l’Energie et des Mines serait d’ores et déjà à la recherche d’un nouveau partenaire étranger pour mener ce projet d’usine de vapocraquage d’éthane.

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