Une série d’attentats terroristes endeuille l’Algérie


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Trois gendarmes et un garde communal ont été tués et trois autres blessés. Tel est le bilan de l’attentat terroriste qui a ciblé ce jeudi en milieu de journée une patrouille de la gendarmerie nationale d’El Aouana dans la wilaya de Jijel. Selon le quotidien El Watan, un double attentat aurait fait deux morts et onze blessés dans les rangs de l’armée, le lendemain, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Notre correspondant en Algérie

La localité d’Aftis dans la wilaya de Jijel s’est réveillée ce jeudi dans la peur et la consternation. Les groupes terroristes qui y sévissent déterrent leurs haches de guerre pour relancer leur stratégie meurtrière à un moment où des milliers d’estivants s’y rendent pour passer agréablement leurs vacances d’été.

Une embuscade était tendue, ce jeudi en milieu de la journée, au passage d’une patrouille de la gendarmerie nationale algérienne, par un groupe terroriste composé, selon des sources dignes de foi, d’une trentaine d’hommes, subdivisés en petits groupes. Le bilan de cette attaque, trois gendarmes et un garde communal tués et deux gendarmes et un garde communal blessés, aurait été plus élevé n’était l’intervention prompte des unités de l’armée nationale populaire.

Surpris par des tirs nourris causant la mort de plusieurs d’entre eux, les gendarmes qui étaient à bord de leurs véhicules de type 4×4 sont parvenus à riposter dans un climat des plus tendus. Des sources parlent de trois AK47, de chargeurs et de deux postes radios emportés par les terroristes à la fin de leur besogne.

L’armée attaquée à Tizi-Ouzou

Par ailleurs, une autre information révélée par le quotidien El Watan fait état d’un double attentat perpétré dans la localité d’Ait Chafaa dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il aurait fait deux morts et onze blessés, vendredi, dans les rangs de l’armée nationale populaire.

La recrudescence des actes terroristes au centre du pays trouve son explication, selon des sources très au fait du dossier sécuritaire, dans la volonté des groupes salafistes pour la prédication et le combat, de l’émir Abdelmalek Droukdal alias Abou Mossaab, de desserrer l’étau autour d’eux.

L’inquiétude va crescendo parmi la population qui tarde à retrouver le calme d’antan.

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