Une nouvelle société de clinker et de ciment au Togo


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Le président de la république togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé a lancé mercredi les travaux de construction d’une nouvelle usine de fabrication de Clinker et de Ciment. La licence d’exploitation a été accordée au groupe Heidelberg Cement.

SCANTOGO-Mines, c’est le nom de la nouvelle société du groupe Heidelberg Cement qui sera érigé dans le village de Sika Kondji, sur une superficie de 20 hectares. Le groupe est actif dans plus de 40 pays et emploie plus de 53 000 personnes dans plus de 2500 usines à travers le monde. Il produit jusqu’à 116 millions de tonnes de ciment par an.

SCANTOGO-Mines va produire 5000 tonnes de Clinker par jour, ce qui permettra au Togo de résoudre son problème de pénurie de ciment qu’il connait depuis quelques années déjà. Avec cette production journalière, SCANTOGO-Mines pourra aussi satisfaire à terme le marché sous-régional. Ce qui placerait le Togo au premier rang des pays producteurs de ciment. Pour ce faire, la société entend se doter des moyens nécessaires. Elle compte ériger un complexe industriel moderne respectant les normes environnementales édictées par la Banque Mondiale et bien d’autres partenaires en développement. Le coût de l’investissement est de 130 milliards de francs CFA.

Parallèlement à la production, SCANTOGO-Mines s’est aussi engagé, en application de la convention et de la loi du 05 mai 2011, portant contribution des entreprises minière au développement local, à créer un fonds dédié à cette fin. Les enjeux économiques pour le Togo et pour la localité hôte, sont énormes, a dit, Monsieur Daniel Gautier, représentant du groupe Heidelberg Cement.
« L’impact économique sur la République du Togo est estimé à 80 milliards de francs CFA par an et à 20 milliards de F CFA par an pour le budget de l’Etat. »

Selon le ministre togolais des mines et de l’énergie, les termes du contrat ont largement tenu compte des intérêts des populations.

« En tout état de cause, nous n’avons pas été de main molle lors des 12 mois de longues et parfois difficiles round de négociations relatifs à la convention d’exploitation et à l’étude de faisabilité. Nos équipes techniques ont veillé au grain. Tout est passé en revue. Mais il n’en demeure pas moins vrai qu’aucune œuvre humaine ne saurait être totalement parfaite. En somme, et sans pour autant se jeter des fleurs, il nous semble que l’essentiel a été fait et l’intérêt des populations riveraine sauvé. » Les travaux de construction prendront environ 27 mois.

Daniel Messan K.

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