Une Congolaise remporte le prix Alfred Vogel de Chimie en Suisse


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Une jeune Congolaise, Karine Ndjoko, 32 ans, a remporté le prix Alfred Vogel pour l’ensemble de son travail de thèse réalisé à l’Institut de pharmacognosie et phyto-chimie (IP) de l’Université de Lausanne.

Selon le journal suisse « L’Express/Impartial de Neuchatel » qui commente l’événement, Mlle Ndjoko a développé de nouvelles méthodes d’analyse permettant d’identifier les substances toxiques responsables d’effets secondaires.

Le procédé mis au point par la scientifique congolaise est une aubaine pour l’industrie pharmaceutique, souligne le jury, qui note que ce procédé permet de garantir l’efficacité et la sécurité des phyto-médicaments à base de plantes.

Le procédé analytique, par ailleurs, hautement sophistiqué, a permis de mettre en évidence les caractéristiques moléculaires des substances toxiques se trouvant en très faible quantité dans le matériel végétal.

Pour Ndjoko Karine, cette distinction internationale revêt une importance beaucoup plus symbolique que scientifique. « Je me rends compte, à travers tous l’intérêt qu’il a suscité autour de moi, que ce prix est vécu comme une reconnaissance, à la fois pour la femme africaine, ma famille et la communauté congolaise.

L’impact est d’autant plus fort qu’il intervient juste après la votation de l’initiative fédérale qui visait à limiter l’immigration étrangère. En décrochant ce prix, j’ai l’impression d’avoir accompli quelque chose pour l’intégration ».

Mlle Karine Ndjoko vit depuis 1981 à Neuchâtel. Elle est
actuellement responsable du service analytique à l’Institut de pharmacognosie et phyto-chimie de l’Université de Lausanne où elle poursuit ses travaux de recherche avec l’espoir de se diriger vers une carrière académique.

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