Un prêtre français enlevé au nord du Cameroun


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Selon des informations de la présidence camerounaise, un prêtre français a été enlevé dans le nord du Cameroun. Le groupe terroriste nigérian Boko Haram serait à l’origine du rapt.

Le prêtre français Georges Vandenbeusch, âgé de 42 ans, a été enlevé dans le nord du Cameroun, la nuit dernière, révèle ce vendredi BFMTV. Il aurait été capturé dans son monastère de la paroisse de Nguetchewe, à 20 kilomètres de la frontière nigériane. La présidence camerounaise aurait également confirmé ses informations, rapporte Le Figaro. « La zone était formellement déconseillée du fait du risque terroriste et du risque d’enlèvement » a, pour sa part, annoncé le Quai d’Orsay. « En connaissance de cause, le père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l’exercice de sa mission », a-t-il précisé. Selon LCI le groupe terroriste nigérian Boko Haram serait à l’origine du rapt.

Georges Vandenbeusch s’est rendu au Cameroun en septembre 2011. « Je suis au Cameroun dans le diocèse de Maroua depuis septembre dernier, dans une paroisse de brousse, de montagnes, qui comprend trois petites villes », confiait-il à un journal de l’église catholique en France. « Après une première année, j’ai l’impression d’avoir encore tant à découvrir ! Mes progrès attendus dans leur langue, le Maffa, devrait me permettre d’avancer, avait-t-il raconté. C’est comme une vaste retraite ! Je mesure bien la grâce qui m’est faite de pouvoir être témoin de la vie du Christ dans les cœurs de ces chrétiens d’ailleurs. Je suis pressé d’y retourner ! », avait-il ajouté à ce journal quelques temps avant son enlèvement.

C’est aussi dans le nord du Cameroun que la famille Moulin-Fournier (un couple, leur quatre enfants, et le frère du mari) avait été enlevée en février 2013 par le groupe terroriste Boko Haram, avant d’être libérée en avril. Boko Haram est très actif dans cette région troublée par les assassinats et attentats. Depuis 2009, le groupe terroriste, traqué par l’armée nigériane, est responsable de la mort d’au moins 3600 personnes.

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